En grande difficulté face aux offensives des Pays-Bas vendredi soir, Sergio Ramos a été évoqué par Pierre Ménès.
« Je pense que ça serait loin d’être une folie que d’accorder le Ballon d’Or à Sergio Ramos. La tradition veut que ça soit toujours un attaquant ou un joueur qui marque énormément de buts qui le gagne, mais en 2006 je vous rappelle que c’est Fabio Cannavaro qui l’avait gagné. Fernando Hierro était un de plus grands défenseur du Real Madrid et il ne l’a jamais eu…j’espère que va changer l’année prochaine si l’Espagne arrive en finale du Mondial ». Il y a quelques semaines, un ancien défenseur du Real Madrid, José Martinez Sanchez, rendait hommage à Sergio Ramos. Pour Pierre Ménès, la prestation du défenseur espagnol face aux Pays-Bas a tout changé.
« UNE CHARNIÈRE PAS RASSURANTE »
« On sentait confusément que les Ibériques n’y étaient pas vraiment sur le plan défensif, avec une charnière Piqué-Ramos pas rassurante, le Barcelonais n’ayant clairement pas les moyens physiques de s’opposer à la vitesse et à la puissance de Robben et van Persie. L’égalisation magnifique du Mancunien juste avant la mi-temps sonnait déjà comme un avertissement. »
« IL SE FAIT ENRHUMER D’UNE FORCE PAR ROBBEN »
« La seconde période, cauchemardesque pour les Espagnols, n’a fait que confirmer la tendance. Robben s’est amusé avec un Ramos qui, avec son doublé à Munich en demi-finale et son but capital en finale de Ligue des Champions, était devenu un candidat potentiel au Ballon d’Or en fin de saison. Il a tout ruiné en un match. Sur le cinquième but néerlandais, il se fait enrhumer d’une force par Robben… »