Comment MVila s’est grillé en Italie
La rédaction

L’image de Yann M’Vila a pris un gros coup, en France. Mais les infos se propagent et l’Italie, qui désirait l’accueillir, ne veut plus entendre parler de lui dans le Calcio.

« Un bad boy à la dérive ». Le titre de l’article de La Gazzetta dello Sport du jour, consacré à Yann M’Vila, ne fait pas dans la dentelle. Yann M’Vila, pas épargné par la presse française, ne l’est pas plus par les journalistes transalpins. Dans leur papier, placé en première page du site internet du quotidien italien, ils relatent tous les faits, et les casseroles du milieu de terrain du Stade Rennais : « Une chute inattendue, mais inévitable ». Ils n’oublient rien, comme les soucis rencontrés par M’Vila avec une prostituée, sa bagarre avec un automobiliste ou bien encore la claque infligée à son cousin. Et bien sûr, cette virée en boite de nuit, à quelques jours d’une rencontre cruciale pour le futur de l’équipe de France Espoirs.

M’Vila et Niang dans le même sac

Pour la presse italienne, le déclin est acté : tout commence lors du dernier Euro, quand M’Vila, sorti par Laurent Blanc, refusa de serrer la main au sélectionneur tricolore. Un déclin qui amène une conclusion : le football italien ne veut plus voir Yann M’Vila atterrir dans le Calcio. L’Inter, qui s’était montré très pressant lors du dernier mercato estival, a comme la plupart des recruteurs européens, enlevé le nom du Rennais dans sa liste de futures emplettes. Enfin, le cas du milieu défensif breton est comparé à son compatriote du Milan AC, M’Baye Niang, que la Gazzetta annonce sur le départ, poussé vers la sortie par Adriano Galliani.

« Génération à la dérive »

Il ne fait pas bon d’être français en ce moment, de l’autre côté des Alpes. Mexès, du Milan AC, a été la cible de nombreuses critiques à son retour de vacances. Le Paris Saint-Germain, venu faire ses petits achats en Italie, est vu d’un très mauvais œil. Enfin, M’Vila, pisté par les plus grands et Niang, acheté cet été par le Milan, ternissent l’image des joueurs français. D’ailleurs, l’article se termine ainsi, pour décrire les deux jeunes tricolores : « Les symboles d’une génération à la dérive ».