Mario Balotelli, auteur d’un bon Euro en juin dernier avec l’Italie, sera attendu au tournant à Manchester City cette saison. Son entraîneur ne manque pas de lui rappeler publiquement une nouvelle fois.
Roberto Mancini et Mario Balotelli, c’est un peu je t’aime moi non plus. Et si le bad-boy du football anglais brille plus souvent dans les tabloïds que sur les rectangles verts de Premier League, son entraîneur reste convaincu de sa valeur. Seulement, à 22 ans, « Super Mario » n’a pas encore atteint la maturité nécessaire pour exploser. De quoi mettre en rogne Roberto Mancini qui s’est publiquement étalé sur son protégé en conférence de presse.
L’heure de gloire se fait attendre
Pour Mancini, l’attaquant transalpin doit désormais franchir un cap pour atteindre le top niveau avec les Citizens : « Il a énormément de responsabilités ici, chez nous. Il est un membre important de l’équipe, sur qui nous avons misé beaucoup d’argent. Il pourrait encore mieux faire son travail et s’améliorer, il n’a pas beaucoup évolué pour le moment », explique sèchement Mancini. Il faut dire que Balotelli, qui avait coûté la coquette somme de 28 M€ aux Citizens en provenance de l’Inter, a toujours été présenté comme le nouveau fer de lance du football italien. Un rôle qu’il a tenté d’assumer au mieux durant l’Euro 2012 avec la Squadra Azzura.
Un Euro porteur d’espoirs
« J’espère qu’il va continuer à se développer après son très bon Euro et qu’il continuera à s’améliorer au niveau du comportement. Mais je pense que l’Euro l’a vraiment aidé à ce niveau-là », expliquait récemment Roberto Mancini au sujet de son protégé. S’il a eu du mal à se mettre dans le bain au début de la compétition, Balotelli était monté en régime au fur et à mesure jusqu’à cette fameuse demi-finale où il élimine l’Allemagne avec son doublé. Pour Mancini, il s’agit d’une nouvelle bonne raison d’y croire : « S’il joue chez nous comme il a joué durant le Championnat d’Europe, alors tout ira mieux pour lui ». Mario Balotelli sait ce qu’il lui reste à faire pour (enfin) conquérir le cœur des supporters, et ainsi éviter les remontrances de son entraîneur.