Di Matteo parti, Benitez nommé, Petr Cech a tenu à recadrer supporters, dirigeants et joueurs. Le gardien de Chelsea, loin d'être adepte de la langue de bois, n'a occulté aucun sujet. Extraits.
« A nous de réagir » Petr Cech n'a pas l'habitude de s'épancher dans la presse. Alors quand le portier de Chelsea admet que le départ de Roberto Di Matteo incombe aux joueurs, c'est -en quelque sorte- un événement. « Tout le monde est à blâmer. Nous sommes, en partie, responsables de son départ, a lâché le Tchèque dans The Sun. Si vous le voyez -de façon cruelle- pour nous joueurs, c’est comme si on nous disait : "Chacun d’entre vous va faire avec, ou vous êtes dehors". Donc c’est à nous de réagir, a-t-il indiqué. C’est aussi simple que ça. »
« Ici pour jouer » Car l'éviction de l'Italien s'est accompagné de l'arrivée d'un nouveau coach, en la personne de Rafa Benitez. Loin d'être un problème pour Cech. « Nous sommes ici pour jouer, pour faire ce que le club et l’entraîneur veut que nous fassions, a-t-il déclaré, avant de s'adresser à ses coéquipiers. Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, vous pouvez partir. » Car, depuis la nomination du manager espagnol sur le banc de l'équipe première, il n'a qu'une idée en tête : « jouer ». Et pour cela, il s'implique comme jamais. « Je suis ici pour jouer. Je veux jouer, donc je fais tout ce que je peux pour convaincre le manager de me choisir (…) C’est ma façon de travailler, et ça marche pour tout le monde, car si vous êtes triste et ne faites pas les choses bien, vous allez vous retrouver sur la touche... encore plus déçu. »
« Benitez mérite d'avoir une chance » Et justement, tandis qu’une fronde anti-Benitez a vu le jour à Stamford Bridge contre City (0-0), Petr Cech monte au créneau. Pour lui, il ne faut tout ce remue-ménage autour de l’entraîneur cesse immédiatement. « Je pense que le manager mérite d’avoir une chance, comme chaque entraîneur qui a rejoint le club auparavant, a-t-il ajouté. C’est à nous de faire bouger les choses et de rendre les fans heureux. » Voilà qui devrait rassurer Benitez, lui qui compte désormais un allié dans ses rangs.