Kossi Agassa n’a pas oublié. Il préfère juste éviter le sujet. Trois ans la fusillade de Cabinda lors de la CAN 2010, où deux membres de la délégation du Togo avaient perdu la vie, le portier du Stade de Reims a choisi de passer à autre chose. «Je réponds quand on m’en parle, mais j’ai décidé de tourner la page, a-t-il indiqué lors d’un entretien au Parisien. Le Togo a disputé une belle CAN 2013 et a donné une belle image du pays. C’est le plus important.»
Obligé de vivre avec
Le Togolais se veut même fataliste. «Cette histoire restera toujours enfouie dans un coin de ma tête. Elle fait partie de mon destin. Elle est arrivée. C’était terrible. Que puis-je faire d’autre que continuer à vivre ?», s’est-il par la suite interrogé. Quoiqu’il en soit, même s’il est marqué à vie, Agassa a su rebondir. Et c’est bien là l’essentiel…