Triple Ballon d’or en titre, Lionel Messi déchaîne la planète foot à force d’enfiler les buts. Mais le meilleur joueur du monde a encore une pierre d’achoppement : il ne parvient pas à briller, et à marquer, en Angleterre.
Monstrueux. Incroyable. Exceptionnel. Stratosphérique. Et on en passe… Les superlatifs ne suffisent pas (plus) pour décrire les performances de Lionel Messi, tant le triple Ballon d’or en titre domine actuellement la planète foot avec Cristiano Ronaldo. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Messi, c’est 68 buts en 59 matchs toutes compétitions confondues cette saison, soit une moyenne de 1,15 but/match. Des chiffres d’un autre temps. D’une autre planète. Parfait, Léo ? Pas totalement.
Le complexe anglais de Messi Le joyau argentin du Barça est encore quelque peu imperméable à la pression. En particulier lorsqu’il se rend en Angleterre. Là où le ballon rond a vu le jour, celui qui le manie mieux que quiconque a du mal à étaler son talent. Et à faire trembler les filets. En huit rencontres outre-manche, il n’a inscrit qu’un but, à Wembley contre Manchester United, lors de la dernière finale de la Ligue des champions. Sur terrain neutre donc. Pour le reste, les statistiques de Messi se résument en un étonnant zéro pointé : que ce soit à l’Emirates Stadium (2 matchs), à Stamford Bridge (3 matchs), à Anfield (1 match) et à Old Trafford (1 match).
Sagna : « Il n’est pas dans son élément » C’est simple, avec Messi sur le pré, le bilan du Barça en Angleterre est médiocre : deux victoires (dont une anecdotique à Liverpool), deux nuls et surtout trois défaites. Rien de très glorieux.« On sait qu’il est moins performant à l’extérieur qu’à domicile. Il y a donc peut-être un peu d’intimidation dans des stades anglais très chauds où l’ambiance est toujours très hostile au Barça et à Messi, appuie aujourd’hui Bacary Sagna dans Le Parisien. Il n’est clairement pas dans son élément, et cela a sûrement pesé sur ses performances. Contre nous, à l’Emirates, il n’est jamais vraiment passé. » A Chelsea de faire perdurer la tradition ce soir (20h45). Ou à Messi de la briser, enfin.