Ce soir, le Barça rencontre le Real. Pour le nouvel entraîneur catalan, Tito Vilanova, cette rencontre revêt une saveur toute particulière. Pour lui, c’est le jour de l’examen de passage, face au grand rival.
Avant même de regarder qui du Barça ou du Real maitrisera les débats, le monde entier aura les yeux rivés sur les deux entraîneurs, juste avant le coup d’envoi. Ce soir, Tito Vilanova retrouve son grand ami Mourinho. Le même qui lui avait planté un doigt dans l’œil, la saison passée, lors d’un clasico. Mais depuis, le technicien catalan a pris du galon, et s’est vu propulsé du rôle d’adjoint à celui d’entraîneur en chef de l’équipe première, après le départ de Guardiola. Mais l’intéressé, lui, n’a pas grand chose à faire de ces retrouvailles. La pression, il l’aura sur le terrain, à cause de cette question : le Barça de Tito égalera t-il, dans le jeu, les performances de cette même équipe sous les ordres de Pep '
Un lourd héritage
Depuis quelques saisons, le Barça malmène toute l’Europe. Dans le jeu, comme dans les résultats, les Catalans n’ont pas d’équivalent. On évoque bien sûr, les talents conjugués des ingénieurs Xavi et Iniesta, des travailleurs Puyol et Busquets, du magicien Messi. Mais l’empreinte de Pep Guardiola est indélébile. L’ancien joueur du Barça aura révolutionné le jeu des Catalans, en permettant à ces footballeurs excellents de former, peut-être, la plus belle équipe de l’Histoire du ballon rond. La mission est donc énorme pour Vilanova, qui débute sa carrière d’entraîneur professionnel sur le banc de la plus grosse cylindrée de la planète.
Quel onze titulaire ?
Alors bien sûr, depuis l’annonce de son arrivée, tout le camp catalan ne cesse de répéter que Vilanova n’est que la continuité de Guardiola. Le week-end dernier, pour l’ouverture de la Liga, le Barça a d’ailleurs étrillé la Real Sociedad (5-1). Mais le choc de ce soir sera d’une toute autre envergure. Il sera alors temps, après le match, de tirer des premiers enseignements, sur la prestation collective des Catalans. Les choix de joueurs de Vilanova seront également scrutés, puisque le retour des blessés (Puyol et Villa) va l’obliger à mettre des très bons joueurs sur le banc, qui ne seront pas forcément les mêmes que son illustre prédécesseur. Vous êtes pressés ? Nous aussi.