La Liga débute aujourd’hui et le Barça patientera jusqu'à demain pour commencer son championnat, en accueillant la Real Sociedad. Daniel Alves, le très offensif latéral droit, ne cache pas ses ambitions.
Daniel Alves est tout simplement le meilleur latéral droit du monde. Inépuisable sur son flanc, qu’il bloque défensivement, le Brésilien s’autorise un nombre de montées incalculables. Son jeu un une touche et sa vision font de lui l'un des pistons essentiels au bon fonctionnement du football catalan. Et tout ça sans avoir être formé au club, comme les Xavi et Iniesta. A l’époque, au FC Séville, Daniel Alves avait même eu la possibilité de s’engager avec le Real Madrid, c’est dire. Une époque révolue pour le grand ami de Lionel Messi, qui s’est exprimé en conférence de presse : « Avant, quand j’ai eu la possibilité de signer au Real, j’avais une vision différente. Mais tout a changé depuis que je suis ici ».
« On reste toujours la meilleure équipe du monde »
Arrivé au Barça à l’été 2007, Daniel Alves est devenu un cadre, dans le jeu comme dans le vestiaire. Après une année marquée par la victoire du Real en Liga, le Brésilien reste très confiant pour l’exercice 2012-2013 qui se profile : « L'équipe à abattre ce n'est pas le Real Madrid, c'est toujours le Barça. On reste toujours la meilleure équipe du monde, même si on a perdu la Liga l'an passé. On veut récupérer le titre et je sais que nous en mesure d'y parvenir ». Avant de taquiner Mourinho, et l’institution madrilène : « Si Mourinho est l’unique, Guardiola est devant l’unique. Nous pourrons peut-être être égaux dans les comparaisons avec les Madrilènes, mais jamais inférieurs ».
Vilanova, la continuité
L’année passée, Daniel Alves avait déclaré que le départ de Guardiola serait une catastrophe pour le club. Il s’explique : « C’était une stratégie pour le faire rester. Avec Tito, il y a une continuité dans le travail, qui nous met à l’aise. S'il y a quelqu'un qui peut appliquer les mêmes concepts de jeu que Pep, c'est Tito Vilanova ». Visiblement d’humeur taquine, Alves a balayé les comparaisons qui le lient à Jordi Alba, la nouvelle recrue : « Il est plus petit que moi ». Avant de reprendre, plus sérieux : « C’est un très grand joueur, il l’a déjà prouvé. Nous allons profiter de ces qualités ». Après avoir autant parlé, il va falloir bien jouer…