Débarqué à Arsenal après l’Euro 2012, Olivier Giroud se prépare à vivre sa première saison en Premier League. Mais l’ombre de Marouane Chamakh plane sur l’ancien Montpelliérain.
Après des vacances à Miami, histoire d’oublier un premier Euro qu’il ne marquera pas d’une pierre blanche, Olivier Giroud a pris la direction de Londres et d’Arsenal. Nouveau club, nouveau statut… Et nouvelle pression pour le meilleur buteur de Ligue 1 de l’exercice précédent. Celle de, peut-être, succéder à Robin Van Persie (si le Batave ne prolonge pas chez les Gunners) ou du moins de faire oublier le dernier attaquant d’Arsenal venu de France : Marouane Chamakh. Après deux saisons à Arsenal, le Marocain n’a toujours pas réussi à s’imposer malgré un profil similaire à celui de Giroud. De quoi inquiéter les supporters des Gunners et les fans d’Oliv’.
Arrivé trop tôt ? Alors Olivier Giroud a-t-il quitté l’Hérault trop tôt ? Aurait-il dû s’aguerrir un peu plus en restant une troisième saison en Ligue 1 ? Pour Daniel Sanchez, son ancien entraîneur à Tours, l’international français est parti au bon moment : « Il a fait deux bonnes saisons à Montpellier. Il ne fallait pas qu’il passe à côté de cette opportunité. Laurent Koscielny (que Daniel Sanchez a également eu sous ses ordres à Tours) n’était resté qu’une saison à Lorient avant de rejoindre Arsenal. Aujourd’hui, on voit le résultat ».
« Giroud est plus puissant que Chamakh » Sur la capacité d’adaptation au jeu anglais, Sanchez est tout aussi rassuré : « Le risque est qu’il soit encore meilleur qu’à Montpellier (rires). Il arrive dans un club qui a une culture française, donc pour son adaptation c’est très bien. Il a le style de jeu pour réussir en Angleterre. Il a des qualités différentes de Chamakh, je pense qu’Olivier est plus puissant. Je le connais bien, c’est un bosseur, un gars qui s’accroche et qui a un mental incroyable. Je ne me fais vraiment pas de soucis pour lui ».
Avec ambition et sans pression Lorsqu’Olivier Giroud a rejoint Montpellier à l’été 2010, l’ancien Tourangeau songeait déjà aux Bleus. Deux ans plus tard, l’attaquant a fini meilleur buteur de Ligue 1, champion avec les Héraultais et a disputé sa première compétition avec l’équipe de France. Alors quand le nouveau canonnier annonce la couleur pour cette saison, on a envie de le croire : « Avec Montpellier, ce n'était pas écrit que nous serions champions, et pourtant. Avec Arsenal, nous ne partons pas favori comme les deux Manchester (City et United), mais je suis convaincu que nous pouvons faire quelque chose de grand ». Premier aperçu de la grandeur des nouveaux Gunners, le 18 août face à Sunderland !