Arsenal : Diaby, un retour encourageant
La rédaction

Absent des terrains depuis le 3 mars, Abou Diaby, qui faisait sa quatrième apparition de la saison, a fait son grand retour cet après-midi contre Chelsea (0-0). Encourageant durant vingt minutes, mais surtout rassurant, le milieu défensif d'Arsenal a terminé la rencontre.

Après Yoann Gourcuff mercredi à Toulouse, voilà une autre bonne nouvelle pour Laurent Blanc à moins de deux mois du début de l’Euro : Abou Diaby a rejoué. Absent des terrains depuis le 3 mars dernier et sa rechute aux ischio-jambiers contre Liverpool, le milieu défensif d’Arsenal a fait son grand retour cet après-midi contre Chelsea. Entré en jeu à la 65e minute sous les applaudissements de l’Emirates Stadium, il a pu, cette fois-ci, tranquillement terminer la rencontre sur ses deux jambes, lui qui n’avait tenu que vingt-sept minutes lors de son retour éclair début mars contre Liverpool après trois mois d’absence. Et c’était bien là, comme pour Gourcuff, le plus important aujourd’hui. Diaby, qui avait repris en amical dans la semaine avec la réserve, a joué un peu plus de vingt-cinq minutes, sans douleur apparente, terminant la rencontre un peu émoussé.

Diaby, 20 minutes encourageantes
Il n’a surtout pas mis très longtemps à retrouver son poste d’électron libre et de relanceur au cœur du milieu des Gunners. Très présent durant vingt minutes, il a annihilé quelques contre-attaques de Chelsea et lancé plusieurs offensives avec ses grands compas. Souvent en une ou deux touches de balle, sans grand déchet, avant de se montrer un peu plus approximatif au cours des cinq dernières minutes. On l’a même vu tacler Michaël Essien par derrière, écopant d’un carton jaune (76e), montrant qu’il n’avait pas peur d’aller au contact. Et prendre sa chance aux 16 m, contrée par Malouda (71e). Rassurant. Encourageant. Reste à voir désormais ce que cela donnera sur un temps de jeu plus conséquent. Sur du long terme. Jusqu’à la fin de saison. Pour, pourquoi pas, convaincre Laurent Blanc, qui l’adore et veut en faire le dépositaire du jeu des Bleus, de l’emmener à l’Euro. Gourcuff-Diaby, même combat.