Le nom de Zlatan Ibrahimovic est sur toutes les lèvres, après son pharaonique quadruplé de mercredi. L’occasion est bonne, pour ressortir des vieux dossiers. Comme cet épisode, il y a douze ans, lors duquel le géant suédois a failli rejoindre Arsenal.
Zlatan Ibrahimovic est passé presque partout. Il a commencé sa carrière en Suède, avant de s’envoler pour les Pays-Bas. Après trois saisons à l’Ajax, il rejoint l’Italie. Il y découvre la Juventus, puis l’Inter, avant d’être acheté par le Barça. Un épisode de courte durée pour le Suédois, qui retrouve l’Italie et le Milan AC un an plus tard. La suite, on la connait, avec une arrivée retentissante au Paris Saint-Germain. Dans cette carrière bien remplie, il manque cependant quelque chose. Quelque chose comme le plus grand championnat du monde, diront les intéressés. L’Angleterre, oui, où l’avant-centre n’a jamais joué. Pourtant, il y a douze ans, juste avant son arrivée à Amsterdam, Zlatan était passé tout près de rejoindre la Premier League. Et plus particulièrement Arsenal.
« Je veux voir si tu es bon »
Une information divulguée aujourd’hui par la presse britannique, encore choquée par le quadruplé d’Ibrahimovic contre les Three Lions. Zlatan, à l’époque, est encore très jeune, et n’a fait trembler que les filets de Malmö. Il se retrouve au centre d’entraînement d’Arsenal et rencontre Arsène Wenger. Ce dernier lui refile même la tunique du club londonien, floquée de son nom et affublée du numéro neuf. Ibra raconte, dans les colonnes du Sun : « J’ai donc attendu qu’il essaye de me convaincre pour rejoindre Arsenal. Mais il ne l’a jamais fait. Il n’a jamais fait d’offre sérieuse. Il disait « Je veux voir si tu es bon, fais un entraînement ». Je ne pouvais pas y croire ».
Francis Jeffers à la place…
Arsenal s’était pourtant entendu avec la direction de Malmö, pour un transfert avoisinant les quatre millions d’euros. Mais Zlatan, qui n’était pas encore l’attaquant de renommée internationale qu’il est aujourd’hui, avait déjà une certaine estime de ses qualités. Il claqua la porte du bureau de Wenger et rentra en Suéde, pour ensuite s’engager avec l’Ajax. A la place, Wenger recruta Francis Jeffers pour huit millions d’euros. Avec la réussite que l’on connait…
Source : The SUN