Interrogé en conférence de presse vendredi, José Mourinho a adressé un message à Pascal Dupraz. L’entraîneur de Chelsea, qui a été cité en exemple par l’entraîneur d’Evian TG, a commenté cet épisode.
« Si Mourinho me donne des conseils ou critique mon équipe, j'accepte. Mais avec d'autres entraîneurs, j'ai beaucoup plus de mal », expliquait récemment Pascal Dupraz, agacé par certaines critiques adressées par l’entraîneur de Reims, Hubert Fournier. Interrogé en conférence de presse vendredi, José Mourinho a été interrogé à ce sujet et n’a pas manqué de réagir à ce compliment déguisé de la part de Pascal Dupraz.
« TOUT LE MONDE EST CRITIQUÉ UN JOUR »
« Donner un conseil ? Je ne peux pas. Il a été critiqué. Tout le monde est critiqué un jour. L'important c'est de garder sa personnalité. Il faut bien prendre les critiques et ne pas être influencé par elles. Si tu crois en toi et si tu penses que ce que tu as fait est la bonne chose, alors tu peux écouter les critiques, car parfois, les gens peuvent avoir raison dans leurs analyses. Il faut savoir vivre avec ça. Si c'est trop, si les gens dépassent les limites, fais ce que j'ai fait à Madrid: pas de presse, pas de télé. Vis juste ta vie », explique José Mourinho. L’entraîneur de Chelsea est ensuite revenu sur les défaites récemment concédées par son équipe, et assure que les Blues auraient mérité un autre sort la plupart du temps.
« NOUS ETIONS LES MEILLEURS»
« À chaque fois qu’on rate une occasion et que le score est à 0-0, 1-0, 2-1, 1-1, je ressens la pression. Je me doute qu’en ratant des occasions, tu peux être puni plus tard dans le match. Nous avons ce problème. Nous avons été médiocres contre Bâle, mais dans tous les matches qu’on a perdus en Premier League et en Cup, nous étions de loin les meilleurs. Nous étions toujours très à l’aise sur le terrain, nous avions d’incroyables occasions pour marquer et tuer le match. Nous ne l’avons pas fait. Les buts encaissés en fin de match sont la conséquence d’une équipe qui ne tue pas son adversaire », explique José Mourinho.