Marion Rousse multiplie les casquettes. Après sa carrière de cycliste professionnelle, la compagne de Julian Alaphilippe est devenue consultante et elle officie aujourd’hui pour France Télévisions. En parallèle, chaque été, Marion Rousse enfile son costume de directrice du Tour de France femmes. Une mission confiée par Christian Prudhomme lors d’un appel téléphonique qui a complètement surpris la principale intéressée.
Depuis quelques années maintenant, le Tour de France femmes est une véritable réussite. Un succès qu’il faut notamment mettre à l’actif de Marion Rousse. Nommée directrice de l’événement, la compagne de Julian Alaphilippe s’est muée comme la personne idéale pour ce poste. Christian Prudhomme ne s’est donc pas trompé en faisant confiance à Marion Rousse.
« Je te dis ça comme ça, mais voilà tu ne te verrais pas directrice de course ? »
Mais comment Marion Rousse s’est-elle retrouvée directrice du Tour de France femmes ? Il y a quelques mois, le podcast Dream Team, elle avait raconté cet appel de Christian Prudhomme qui avait tout changé pour elle : « Qu’est-ce m’a dit Christian Prudhomme quand il est venu me voir ? C’est un malin. Il m’a appelé, on en a encore parlé, il m’a dit : « J’ai trouvé un prétexte pour t’appeler ». Je ne sais même plus ce que c’était, sûrement pour parler des classiques ardennaises qui allaient arriver. J’étais enceinte à ce moment-là. Au moment de raccrocher, il me dit : « Tiens, tu sais, c’est dans les tuyaux depuis quelques années, il y a un Tour de France femmes qui va revenir. Je te dis ça comme ça, mais voilà tu ne te verrais pas directrice de course ? ». Et il raccroche ».
« Je ne m’étais jamais imaginée dans le rôle de directrice de la plus belle course au monde »
« C’est bête, mais je ne m’étais jamais imaginée dans le rôle de directrice de la plus belle course au monde. Bon j’ai réfléchi, on en a reparlé, j’ai accepté. Quand je dis « on », c’est avec mon mari ? Oui. Tu te réunis en famille. Et donc tu acceptes quand même très vite. Il fallait une personne qui avait déjà un passé de sportif et qui parle aux gens. Evidemment que pour la première édition, les gens ne connaissaient pas forcément les cyclistes féminines. Tu dois avoir quelqu’un qui puisse parler aux médias et bien en parler, une personne référente », avait ensuite ajouté Marion Rousse.