En quittant la Soudal-Quickstep pour rejoindre l'armada de la Red Bull-Bora-Hansgrohe, Remco Evenepoel n'a pas caché qu'il cherchait une équipe armée pour les Grands Tours, capable de l'entourer et de l'assister au mieux dans sa quête du maillot jaune. Pour cela, il lui faudra bien sûr être en mesure de dominer Tadej Pogacar, qui impressionne aujourd'hui tous ses concurrents. Mais le double champion olympique belge n'est pas du genre à fuir le combat...
Si Remco Evenepoel quitte la Soudal-Quickstep cet hiver pour rejoindre la Red Bull-Bora-Hansgrohe, c'est pour une raison bien précise, que le double champion olympique belge n'a jamais cachée : dans sa quête du maillot jaune, son rêve pour la deuxième partie de sa carrière, il cherchait une formation beaucoup plus armée et expérimentée dans les Grands Tours. En signant pour l'équipe allemande, Evenepoel a indéniablement trouvé ce qu'il voulait.
« Je sais que je peux progresser de deux ou trois points par rapport à 2025 »
Mais pour concrétiser ce rêve d'être le premier Belge à remporter le Tour de France depuis Eddy Merckx, Evenepoel a bien compris qu'il lui fallait dominer Tadej Pogacar, qui écrase aujourd'hui la concurrence au point d'inspirer une forme de découragement chez ses adversaires, qui commencent à tenter de l'éviter au calendrier pour espérer gagner des courses.
« Je ne suis pas du genre à chercher la facilité, et je ne vais pas éviter Pogacar en 2026 »
Interrogé par le média flamand Het Laatste Nieuws, Remco Evenepoel affirme lui ne pas avoir peur du combat avec le Slovène, quand bien même il reconnait sa supériorité en l'état. Mais le Belge le sait, il n'a pas d'autre choix que de se mesurer à lui pour progresser et espérer le battre un jour. Le combat avec le Slovène, il ne l'évitera pas assurément, comme il l'a déclaré dans des propos rapportés par le quotidien espagnol Marca : « Les défaites ne font que me motiver davantage. Je ne suis pas du genre à chercher la facilité, et je ne vais pas éviter Pogacar en 2026 ». Et le Belge l'affirme, il est persuadé de disposer encore d'une grande marge de progression : « Je dois reprendre l'entraînement à pleine intensité. Je n'ai pas pu le faire régulièrement ces derniers temps, et cela m'a freiné. Si j'enchaîne plusieurs mois d'entraînement sans interruption, je sais que je peux progresser de deux ou trois points par rapport à 2025 ».