Alors qu'Evan Fournier prend de plus en plus d'importance en NBA, le basketteur du Magic d'Orlando ne veut pas que l'on le compare avec... Tony Parker.
Après son passage à l’INSEP et ses premières armes avec Nanterre et Poitiers, Evan Fournier décidait de tenter l’aventure américaine en 2012. Drafté par Denver, le Français est aujourd’hui une pièce maîtresse de Scott Skiles au Magic d’Orlando. Une trajectoire à la Tony mais lors d’une interview accordée à L’Équipe, le basketteur de 23 ans refuse la comparaison avec le meneur des San Antonio Spurs.
« Je n’essaie absolument pas de m’en inspirer »
« On dit ça à tort et à travers dès qu’un joueur sort de l’INSEP et fait une belle saison : "Sur les traces de Tony Parker"… Ce n’est pas correct de dire ça. Ce n’est pas juste non plus pour le gamin, ça met trop de pression. Quand Tony a fait son chemin, j’étais trop jeune. Je n’essaie absolument pas de m’en inspirer. J’essaie de faire ma route. Après, si on parle de mental, d’état d’esprit, dans l’approche, je suis souvent d’accord avec ce qu’il dit, ce qu’il fait. Par exemple, Boris Diaw, avant le match, il te parle, il te "checke", te sourit, t’invite à manger le jour d’un match, Tony jamais, il est dans la concentration à l’extrême. Au début, j’étais un peu gêné. Boris c’est le capitaine des Bleus, je n’osais pas lui dire non ! Or, j’aurais préféré faire la sieste et rester focus sur le match ! Mais ça c’est fini maintenant, je l’envoie balader (rires) », admet Evan Fournier.