Après Roland-Garros, Wimbledon est également perturbé par la pluie et le toit du court central ne règle pas tous les problèmes.
Le climat parisien a donné du grain à moudre aux partisans de l’installation d’un toit sur le court Philippe Chatrier. Roland-Garros a en effet été largement perturbé par la pluie cette année, mais le début de Wimbledon pousse à l’interrogation concernant l’utilité de ce toit. Le court central du Grand Chelem britannique en effectivement doté, mais cela n’arrange pas tout. Les cadors peuvent ainsi jouer, mais les joueurs prévus sur les courts annexes sont dans l’obligation d’attendre. Cela provoque ainsi des inégalités comme le souligne Richard Gasquet.
« Quand tu vois que Djokovic est au troisième tour et que Pouille n'avait pas encore commencé… »
« C'est un débat, c'est clair. Quand tu vois que Djokovic est au troisième tour et que Lucas Pouille, hier matin, n'avait pas encore commencé, il y a débat. Mais le spectateur peut voir le match, il y a du tennis. Il y a des avantages des deux côtés, c'est bien que ça joue, mais est-ce que ça ne désavantage pas certains joueurs aussi ? On peut tout dire... Il y a des faiblesses sur les deux choses. Quand il y a un mec qui est au troisième et un autre qui n’a pas commencé non plus, ce n’est pas évident. Après, ça peut jouer, c'est télévisé, les deux se défendent. Le tournoi est très content d'avoir un toit en tout cas », confie-t-il dans des propos accordés à TennisActu.