C'est un secret qui n'en était plus un tant les rumeurs ont fait du bruit ces dernières semaines. Après des semaines de négociation, la WTA vient d'annoncer de manière officielle que le Masters, réunissant les huit meilleures joueuses du monde à la fin de la saison, se déroulera à Riyad en Arabie saoudite pour au moins les trois prochaines éditions. Une nouvelle preuve que le royaume du Moyen-Orient veut faire du tennis une proie.
Malgré les réticences de beaucoup de joueuses proches du tennis, le Masters féminin aura bien lieu en Arabie saoudite ces trois prochaines années. La nouvelle a été confirmée ce jeudi et elle s'accompagne en plus d'une immense récompense pour celles qui auront la chance de s'y qualifier puisqu'un prize money record va y être instauré. Une nouvelle qui devrait tout de même ravir pas mal de prétendantes...
Un contrat de 3 ans
Difficilement identifiable ces dernières années puisqu'aucune ville n'a été trouvée pour accueillir l'événement plusieurs années d'affilée, le Masters WTA déménage donc à Riyad en Arabie saoudite. Ainsi, Iga Swiatek ou encore Aryna Sabalenka, a priori, devront se battre pour remporter ce prestigieux tournoi dont la localisation va forcément faire débat. Au moins, cette compétition retrouve un peu de stabilité qui lui manquait beaucoup ces derniers temps.
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— le10sport (@le10sport) April 4, 2024
15 millions de prize money
Pour rappel, comme chez les hommes, le Masters réunira les huit premières joueuses du classement en toute fin de saison. Le tournoi aura lieu du 3 au 10 novembre prochain et les joueuses auront la chance de profiter d'une récompense record pour ce tournoi, à hauteur de 15 millions de dollars. En effet, d'après les informations que l'on a désormais, c'est environ 15,25 millions de dollars qui se répartiront entre 8 joueuses. A titre de comparaison, c'est environ deux fois plus que pour toutes les quart-de-finalistes de Grand Chelem, soit les huit dernières d'un tournoi comme celui-là.
Une décision qui fait débat
Au moment où les rumeurs avaient commencé à se faire entendre, beaucoup d'observateurs avaient levé la voix, comme Martina Navratilova et Chris Evert. En effet, l'Arabie saoudite a encore du mal à se faire une place dans le cœur des gens en raison des droits de l'homme qui sont souvent bafoués et la place de la femme encore trop mise de côté. A voir si certaines auront le courage de se désister...