Jean-Baptiste Élissalde, ancien adjoint de Jacques Brunel au sein du XV de France, est revenu sur l’expulsion de Sébastien Vahaamahina lors du quart de finale de Coupe du monde contre le Pays de Galles (20-19).
De l’eau est passée sous les ponts, mais l’image est encore dans toutes les têtes. Alors que le XV de France semblait se diriger vers une demi-finale de Coupe du monde inespérée, Sébastien Vahaamahina a eu un geste violent et a été expulsé lors du quart de finale contre le Pays de Galles. Depuis le débat fait rage entre ceux qui souhaitent condamner le deuxième-ligne, principal coupable de l’élimination française et ceux qui lui ont déjà pardonné.
« Dire que ce n’est pas grave, que ça arrive de péter les plombs, ça serait trop cool »
Désormais plus sous contrat avec la Fédération française de rugby, Jean-Baptiste Élissalde est revenu sur le geste de Sébastien Vahaamahina. « Je ne sais pas ce qui a pu lui passer par la tête. Dire que ce n’est pas grave, que ça arrive de péter les plombs, ça serait trop cool et être menteur » a expliqué l’ancien adjoint de Jacques Brunel au sein du XV de France, lors d’un entretien accordé à L’Équipe. « L’assassiner, ça serait compliqué aussi parce qu’à côté de ça, son match est plutôt bon et que malgré son expulsion, on aurait pu tenir le match à 14 avec deux ou trois meilleures décisions. Si le nouveau staff arrive à instaurer un lien régulier avec les joueurs, à faire qu’ils s’approprient davantage le projet, à trouver des relais et des alliés dans le groupe, ça se règlera peut-être »