Rugby - XV de France : Bernard Laporte justifie la nomination de Jacques Brunel !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Désormais, c’est donc Jacques Brunel qui se trouve à la tête du XV de France. Une nomination justifiée par Bernard Laporte.

Ces derniers jours, ça s’est agité autour du XV de France. Avec des résultats décevants et à l’approche du Tournoi des VI Nations, Bernard Laporte a décidé de prendre une grosse décision. Guy Novès a ainsi été remercié et c’est Jacques Brunel, qui était sur le banc de Bordeaux-Bègles, qui est venu le remplacer. Dans une interview accordée au Parisien, Bernard Laporte est revenu sur ce choix de nommer son ancien adjoint chez les Bleus.

« J’ai pensé que, dans l’intérêt général du rugby, il fallait changer »

« Si j’ai choisi Jacques, d’abord c’est parce que j’ai pensé que, dans l’intérêt général du rugby, il fallait changer. Voilà. C’est toujours très douloureux mais au bout d’un moment, quand vous êtes à la tête d’une institution, il faut prendre ses responsabilités. 2015 (NDLR : l’élimination en quart de finale de la Coupe du monde par la Nouvelle-Zélande 62-13) est un drame pour le rugby français. Sauf qu’après, on oublie. Et tu t’aperçois, deux ans après, qu’on n’a pas avancé et qu’on a même régressé ! Aujourd’hui, on a les entraîneurs d’un côté, le staff de l’équipe de France de l’autre. Et au milieu, il y a les joueurs. Et si j’ai pris Jacques, c’est parce qu’il est aimé des joueurs, il fédère, il est passionné, il aime autant les hommes que le jeu. On a besoin de ça. Il ne faut pas d’ego là. Il faut aller discuter avec les gens, il faut rassembler. Ce n’est pas facile, tout le monde ne peut pas le faire », a ainsi justifié le patron de la FFR.

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