Son histoire avec les Bleus, la débâcle de l'été, la tournée de novembre, le Mondial 2011 et son rôle de capitaine, Thierry Dusautoir n'a esquivé aucun sujet. Entretien.
Thierry, vous souvenez-vous de votre dernière sélection avec l'équipe de France ?
Oui, c'était en Argentine lors de la tournée d'été (la France s'était inclinée 41-13).
Avez-vous digéré ce match ?
Oui, je l'ai digéré, même s'il m'arrive d'y repenser. Ce n'est pas antinomique. Il faut s'en servir pour avancer.
En tant que capitaine, avez-vous été plus affecté par ces deux lourdes défaites lors de la tournée d'été (La France avait été battue par l'Afrique du Sud 42-17) ?
Oui, bien sûr. Après les faits de jeu sont différents. En Afrique du Sud, même si on prend 17 points dans les 20 premières minutes, je pense que nous sommes dans le match. On a juste eu un moment d'absence en début de match. En fait, c'est plus l'essai que l'on encaisse en début de seconde période qui nous fait mal. En Argentine, c'est le non-match par excellence. On prend 40 points car on n'y est pas du début à la fin.
Mais comment expliquez-vous cette différence de niveau entre le Grand Chelem réussi à l'hiver et cette tournée ratée cet été ?
Il y a eu plusieurs thèses. Mais aucune n'est plus valable l'une que l'autre. C'est un ensemble de choses qui fait que nous n'avons pas su réagir.
Est-ce que vous en avez parlé au moment d'aborder ce nouveau rendez-vous de l'automne ?
Non pas forcément car face aux Fidji, il s'agissait d'un autre match et les enjeux étaient différents. Mais là, c'est certain que ce match face à l'Argentine va revenir sur le tapis. La dernière fois que nous avons joué contre les Argentins, nous avons été catastrophiques. Il faut en tirer des enseignements, si il y en à tirer, mais surtout se préparer le plus sérieusement possible.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec le capitaine du XV de France dans le 10 ce jeudi dans vos kiosques.