Dimitri Szarzewski compte sur le derby face au Racing-Métro ce samedi au Stade de France (16h15) pour confirmer le retour du Stade Français au premier plan. Le talonneur international (28 ans, 56 sélections) évoque également son avenir.
Après les victoires devant Clermont et Perpignan, le derby face au Racing-Métro arrive au bon moment. Est-ce un match particulier ?
Bien sû
r. C'est un match important qui compte pour les deux clubs, les deux présidents et les joueurs des deux camps
. C'est un gros match entre deux équipes qui ont besoin de points. Cette rencontre doit nous permettre de concrétiser nos deux dernières victoires
.Stade Français - Racing-Métro au Stade de France, est-ce le match de l'année ?
Non, il ne faut pas s'emballer. C'est une belle affiche car il y aura deux belles équipes dans un stade magnifique.
La rivalité entre les deux clubs est-elle comparable a celle qui opposait le Stade Français et le Stade Toulousain les années précédentes ?
Non. Rivalité est un bien grand mot. Il y a déjà la place d'avoir deux équipes à Paris. Ensuite, la rivalité avec le Stade Toulousain était due aux résultats sportifs des deux clubs. Depuis trois ans, le Stade Français a des difficultés à se qualifier alors que le Stade Toulousain est toujours en haut de l'affiche. Maintenant, on espère redevenir une équipe qui joue le titre chaque saison. Et on reparlera de nous. Après, jouer un derby est quelque chose d'extraordinaire. Je me souviens de ceux que je jouais face à Narbonne ou Perpignan quand j'évoluais à Béziers. Et retrouver cette ambiance, ça fait du bien.
« Je ne veux pas faire de bétises »
On arrive bientôt à mi-saison, au vu du classement, ce match peut-il être considéré comme un premier tournant ?
C'est difficile à dire. Aujourd'hui, il faut prendre des points partout. C'est surtout la régularité qui est importante.
Pour finir, où en est ta réflexion concernant ton avenir, vu que tu arrives en fin de contrat avec le Stade Français…
J'ai pas mal de contacts. J'étudie tout ça tranquillement, sans me presser. J'ai le temps. Je suis attaché au Stade Français, mais à bientôt 29 ans, c'est un choix important pour la suite de la carrière. Je ne veux pas faire de bêtise.
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