Rugby - XV de France : Bernard Laporte justifie le licenciement de Guy Novès !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Invité de Mourad Boudjellal dans son émission sur Eurosport, le président de la FFR est une nouvelle fois revenu sur le départ de Guy Novès en décembre dernier.

Suite aux mauvais résultats enregistrés par le XV de France, Bernard Laporte décida en décembre dernier de se séparer de GuyNovès pour nommer JacquesBrunel à la tête de l’équipe. Un départ mouvementé justifié par un « manque d’investissement » de la part de l’ancien coach des Bleus qui a poussé les deux parties devant les prud’hommes. Invité de l’émission de MouradBoudjellal sur Eurosport, BernardLaporte est revenu sur ce choix fort en justifiant la nomination de Brunel.

« Ça ne fonctionnait pas »

« J’ai pris contact avec tous les entraîneurs de Top 14 (…) On a consulté aussi les joueurs, et vu ce qu’il s’était dit, j’ai préféré me séparer de Guy Novès et surtout mettre un entraîneur capable de resserrer, de fédérer autour du XV de France. C’est-à-dire fédérer les clubs tout simplement en premier lieu puisque les joueurs appartiennent aux clubs, et donc on a donc besoin d’un même langage quand le joueur est en équipe de France que lorsqu’il est dans son club. C’est pour cette raison essentielle que j’ai nommé Jacques Brunel, car Jacques est quelqu’un qui fédère, et donc dans l’intérêt du rugby français, j’ai pris cette décision et pas du tout parce que Guy (Novès), nous a, avec Toulouse, souvent battu (…) Mais je le répète, on ne peut pas dire de Guy Novès qu’il n’est pas bon, surtout avec le palmarès qu’il a. Ca ne fonctionnait pas, c’est comme ça, ça ne fonctionnait pas et il faut prendre des décisions qui sont toujours très difficiles à prendre (…)  Mais je suis le président de la Fédération française de rugby, je me dois d’essayer de prendre les meilleures dispositions dans l’intérêt général » a expliqué le président de la FFR.

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