Yoann Maestri s’est montré alarmiste à l’issue de la nouvelle défaite du Stade Français face au Racing 92. Un discours à contre-courant de celui prononcé par son entraineur Heyneke Meyer.
Le Stade français continue de s’enliser en Top 14. Ce dimanche, les Parisiens ont connu une nouvelle défaite face au Racing 92 (25-9). Le club de la capitale se retrouve ainsi à la dernière place au classement à sept points du 13ème Agen. A l’issue de cette nouvelle contreperformance, l’entraineur su Stade Français Heyneke Meyer a estimé qu’il fallait continuer à travailler : « Il faut relever la tête, croire en nous-mêmes et travailler encore plus dur. Il faut travailler en équipe, vous ne pouvez rien faire tout seul. Il y a des hauts et des bas, mais je crois en cette équipe ». Mais pour le capitaine de la formation parisienne Yoann Maestri ce n’est pas suffisant.
« Si on veut que ça continue comme ça, il faut effectivement ne rien changer »
A l’issue de cette défaite, la septième de la saison, Yoann Maestri a tiré la sonnette d’alarme. Pour le joueur de 31 ans, des changements sont nécessaires : « Il y a de gros soucis, un grand nombre de choses à régler. On doute énormément, qu’on s’en remet à des joueurs (les Mondialistes, NDLR) qui reviennent, c’est que la confiance n’est pas là. Il n’y a pas que ça bien sûr, sinon on n’en serait pas là. On joue à l’envers, pas avec la tête. Il y a tellement de choses à revoir, on est tellement déficients dans certains domaines. On a encore et toujours les mêmes lacunes. C'est très douloureux, c'est rageant. Aujourd’hui, on n’est pas en place du tout (…) On ne serait pas dans cette situation si ça allait bien, si ça se passait normalement. C’est très compliqué. Et je ne pense pas que s’épancher dans les médias fera avancer le truc. Mais le mec qui vient, qui vous dit que tout va bien, qu’on va continuer à s’entraîner dur et à travailler encore plus… Si on veut que ça continue comme ça, il faut effectivement ne rien changer » a déclaré le capitaine du Stade français dans des propos rapportés par Le Figaro.