Moisand (Boxers Bordeaux) : «L’industrie participe au développement de notre sport !»
La rédaction

Les Boxers de Bordeaux, club partenaire du réseau Bpifrance, seront présent sur les 7e et 8e étapes du French Fab Tour, à Lacanau (25 juillet) et Arcachon (27 juillet). Et pour son capitaine, Maxime Moisand, c’est une évidence que de soutenir ceux qui les soutiennent au quotidien, depuis des années.

24 000 personnes. Le French Fab Tour a une nouvelle fois fait le plein pour sa 7e étape, à Lacanau. Une réussite pour Patrice Bégay, Directeur Exécutif Communique et Bpifrance Excellence : « L'industrie est le premier secteur d'activité qui recrute et en particulier chez les jeunes. Avec nos partenaires, nous avons donc décidé d'amener l'étendard du Coq bleu, emblème de l'industrie française, à la rencontre de la jeunesse sur leurs lieux de vacances ». Une idée nouvelle, construite sur l'envie d'aller sur le terrain et de rassembler les gens, comme Bpifrance le fait au quotidien et tout l'année avec le monde de l'entreprise et celui du sport. Et pour les Boxers de Bordeaux, présents sur le French Fab Tour, c'est un rouage essentiel à la dynamique de leur projet comme de leur avenir. Le capitaine Maxime Moisand en a parfaitement conscience. La réussite des Boxers de Bordeaux n'est pas uniquement sur la glace. C'est aussi le projet d'un club, soutenu par des partenaires. Quand on est joueur, on a conscience de ça ? Oui, bien sûr ! C’est quelque chose dont on nous parle très souvent et on s’en rend très vite compte dès qu’on rentre dans un projet. Il y a le sportif mais également tout ce qui tourne autour, c’est pour cette raison que nous avons des évènements comme le French Fab Tour. On se rend compte que nous sommes dépendants de tous ces gens-là et notamment des sponsors qui mettent de l’argent de leur société, des industries, pour le développement de notre sport. Donc c’est super important et heureusement qu’il y a des gens comme ça qui veulent s’impliquer dans un sport parce que pour l’instant on ne pourrait pas vivre de ça. Le club tourne une page importante de son histoire avec le départ du coach, Philippe Bozon. Ça fait peur de se lancer dans une nouvelle ère ou c'est excitant d’avoir ce nouveau challenge ? Je vais surtout prendre le côté excitant, c’est vraiment intéressant. Je pense qu’il y a eu beaucoup de choses qui ont été faites ces trois dernières années, beaucoup de professionnalisme amené par l’ancien staff et le coach. Et là, nous prenons un virage qui est un peu différent avec une nouvelle manière de travailler. Relancer la dynamique, c’est quelque chose qui va être intéressant vu que je pense que nous sommes allés au bout du projet des trois ans. Le club a l'intention de miser sur les jeunes. Quand on est capitaine, c'est une mission d'autant plus importante. Vous allez être le guide, le grand leader, la caution expérience. Impatient ? Je suis totalement impatient, c’est quelque chose que j’aime beaucoup. Sur le papier nous avons misé sur une équipe peut-être un peu plus moderne. Mais on sait qu’il y aura du travail puisque tout le monde embarque dans le projet et se donne à fond surtout à chaque instant. Et l’autre composante sera vraiment de fédérer un groupe solidaire et c’est une mission d’autant plus intéressante. C’est les jeunes qui peuvent aussi amener une nouvelle dynamique à cette équipe. Faut faire en sorte que le groupe vive bien et que tout le monde aille dans la même direction.

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