F1 : Gros clash avec Leclerc, Ferrari sort du silence
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce week-end, Ferrari a (enfin) connu un résultat satisfaisant en plaçant ses 2 monoplaces à l’avant. 4ème à l’arrivée, Charles Leclerc partait pourtant de loin. Très frustré lors des qualifications samedi dernier, le Monégasque n’avait pas hésité à critiquer publiquement la stratégie de la « Scuderia ». Alors que tout semble être rentré dans l’ordre, Frédéric Vasseur est revenu sur cet épisode peu commun.

Leclerc a avoué « avoir tort » concède Fred Vasseur

Dans des propos recueillis par Motorsport.com, Frédéric Vasseur (team principal de l'écurie italienne) est revenu plus en détail sur cet épisode animé du week-end chez Ferrari. « On a eu une bonne discussion et il a dit : « OK, j'avais tort ». Vous savez que j'essaie toujours de protéger mes gars, les pilotes, pour l'équipe. Je peux parfaitement comprendre que lorsqu'ils sortent de la voiture après un mauvais résultat et qu'on leur pose une question sur la stratégie, ils répondent non. Il n'y aura jamais un pilote qui dira : « C'était super, je me suis fait avoir mais c'était super ». Le plus important, c'est qu'il est parfois préférable de parler avec l'équipe avant. C'est ce que l'on a fait (après les qualifications). C'était très calme, très constructif et très direct ».

« Il doit y avoir une décision commune : parfois on a raison, parfois on a tort »

Frédéric Vasseur poursuit : « Je pense que c'est normal qu'ils (les pilotes) aient parfois un sentiment différent de celui des gens (sur le muret). On doit se fier à leurs sensations d'une part, mais d'un autre côté, on a une vision globale de ce que les autres font. Quand on est à l'épingle et dans le dernier virage, on ne sait pas ce que les autres font. Il doit y avoir une décision commune : parfois on a raison, parfois on a tort, mais il n'y a pas de solution évidente. Ça ne peut pas venir que des pilotes, car s'ils prennent une décision et qu'ils ne voient pas qu'une voiture s'est arrêtée ou quelque chose du genre ».

Articles liés