Zidane Enzo je me vois en lui
La rédaction

TV5 a frappé fort en diffusant une interview exclusive de Zinedine Zidane. Les nouveaux Bleus, l'avenir de son fils, le débat sur la vidéo, ses rapports avec l'Algérie. Le champion du monde 98 dit tout. L’avenir de son fils : «Aujourd'hui, Enzo n'a été appelé ni par l’Espagne ni par la France. Et c'est tant mieux comme ça. Est-ce qu’il fait la roulette ? Oui et c’est sûr que concernant les gestes, je me vois en lui quand je le regarde».

L’utilité de la vidéo : «Je ne suis pas vraiment pour l'arbitrage vidéo. Ce serait des matches interminables, il faudrait rester deux ou trois heures sur le terrain, ça enlèverait un peu de magie. Mais on évoluera, avec une possibilité de technologie sur le but».

Ce qu’il changer dans le foot français : «Il y a des choses qui ne vont pas, c’est sûr. C’est compliqué car je n’ai pas envie de critiquer. Mais voir Laurent Blanc à la tête de l’équipe, ça me rassure. Ce qu’il se passe en interne, çà, à la limite, je m’en fous».

Les jeunes doivent s'adapter. Taper sur la nouvelle génération, c’est dur. A part les journalistes et la Fédération, personne n’a vraiment le droit de faire ça. Il faut qu’ils se protègent de tout ce qu’il vient de l’intérieur. Moi, sur ce plan là, je pense m’être assez bien débrouillé.

L’affaire Materazzi : "Etre provoqué, ce n’est pas normal même si j’ai très souvent insulté sur le terrain. J’ai «réactionné», c’est arrivé à un mauvais moment. C’est impardonnable mais ça fait partie de ma carrière. Le plus compliqué, c’est quand je suis arrivé à la maison et quand j’ai dû expliquer à mes enfants ce geste".

Ses rapports avec l’Algérie : «Je pense tout le temps à mes racines, à mes parents. Ce mix que j’ai est génial parce que c’est cela qui m’enrichit. Mon cœur est là-bas. Je ressens la fierté de toute l’Algérie depuis très longtemps. Pour mon père, j’y ai d’ailleurs ouvert une fondation là-bas pour les enfants malades, les plus démunis".