Ziani un nouveau depart
La rédaction

Entre le milieu de terrain algérien et Wolfsburg, le divorce est consommé. C'est son agent Karim Akil qui l'affirme dans Le Buteur, en même temps qu'il raconte que son client va changer d'air avec un possible retour en Ligue 1.Pourquoi Ziani veut quitter Wolfsburg ? Si le club allemand lui fait confiance (il souhaite même le conserver la saison prochaine), ce n’est pas le cas de l’entraîneur Gunther Kostner (une dizaine de matches en Bundesliga). Thomas Kahlenberg est dans le même cas. Le remplaçant d’Armin Veh, qui avait souhaité recruter l’Algérien, estime qu’il doit faire plus d’efforts à l’entraînement.

Changera-t-il d’avis si Kostner est remercié ? Ce sera probablement le cas en fin de saison, selon les discussions de Karim Aklil avec le directeur sportif Frank Ahlig. Un bon point pour Ziani mais ce dernier semble déjà passé à autre chose. Pour lui, le divorce est consommé. «Ce que vit Karim est à la limite de l’aberration : il est l’un des joueurs les plus chers et les mieux payés du club, mais il n’est même pas convoqué».

Ziani sera-t-il au point pour le Mondial ? Oui et non. «Il s’est fait une raison et a décidé de se concentrer sur la préparation de la Coupe du monde, assure Aklil. Il s’adonne à de dures séances d’entraînement afin d’entretenir sa forme physique et être prêt pour le Mondial». Dans le même temps, Ziani ne veut pas fignoler son travail physique avec la réserve de Wolfsburg car celle-ci évolue en quatrième division et sur des terrains de qualité douteuse. De plus, la crainte de croiser des adversaires voulant «se payer» un Mondialiste l’a également refroidi.

Quelle(s) destination(s) privilégie Ziani ? «Je m’occupe d’ores et déjà de lui trouver un club pour la saison prochaine», confie Aklil. Son transfert pourrait intervenir avant même le début du Mondial puisque son agent réactive les pistes de clubs ayant montré un intérêt pour lui en fin de saison dernière et active les plus fraîches. «Il n’y a pas que des clubs français. Il s’agit de clubs de différents pays en Europe. Je parle là de clubs évoluant dans des championnats majeurs, pas de Grèce ou de Turquie», affirme Aklil.

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