Suspendu mardi, Arsène Wenger ne devait pas entrer en communication avec ses joueurs. Mais le manager d'Arsenal a tenté de contourner la règle avant de se faire pincer par l'UEFA.
Arsène Wenger va se faire taper sur les doigts par l’UEFA. L’instance européenne apprécie peu que l'on tente de contourner ses décisions. Suspendu pour le 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions suite à ses critiques sur l’arbitre de Barça-Arsenal, Arsène Wenger devait s’asseoir en tribunes et ne pas entrer en communication avec ses joueurs. Assis en loges, le manager des Gunners a respecté la première consigne, pas la seconde. L’Alsacien a passé toute la première période face à l’Udinese à utiliser Boro Primorac comme messager. Wenger donnait les consignes à son adjoint assis à ses côtés avant que ce dernier ne pique un sprint pour se rendre sur le banc et délivrer la bonne parole à Pat Rice, l’autre adjoint.
De nouvelles sanctions pour Wenger ? Mais ce petit jeu a agacé l’UEFA. En seconde période, Wenger a refusé un coup de téléphone de l’instance européenne lui ordonnant de ne plus transmettre la moindre consigne. Le manager d’Arsenal s’est alors exécuté mais son attitude pourrait lui valoir un nouveau passage devant la commission de discipline de l’UEFA.