Wenger decide pour Fabregas
La rédaction

Réputé intransigeant avec ses joueurs sous contrat, Arsène Wenger ne déroge pas à la règle avec Cesc Fabregas, convoité depuis des mois par le FC Barcelone. Le manager des Gunners a décidé: le milieu espagnol restera !

«Les joueurs qui sont sous contrat, nous décidons de leur futur». La déclaration au Daily Mail du manager général d’Arsenal, Arsène Wenger, a le mérite d’être claire. Elle fait suite aux offensives incessantes du FC Barcelone pour faire revenir la star des Gunners, le catalan de souche Cesc Fabregas, dans le club qui l’a formé et qu’il a quitté à l’âge de 16 ans.

L’accord tacite Problème pour les dirigeants catalans: le contrat du milieu de 22 ans court jusqu’en 2014. Surtout, un pacte entre les présidents des deux clubs, Hill-Wood et Laporta, a eu lieu lors des quarts de finale de Ligue des champions qui opposaient les deux équipes. Les dirigeants s’étaient alors mis d’accord pour ne pas transférer le joueur … du moins dès cet été.

La politique Wenger Diriger une équipe jeune confère automatiquement un caractère paternaliste à la fonction de manager. Arsène Wenger, à la tête d’Arsenal depuis près de 15 ans, n’y échappe pas. Donner leur chance aux jeunes espoirs du football international, certes, mais en contrepartie demander à ces « gamins» de s’impliquer dans le projet sportif du club jusqu’à la fin de leur contrat : tel est l’idéologie du technicien alsacien. Sûr des performances de son équipe, Wenger joue la carte de la confiance au moment où Arsenal se lance dans la course au titre. «Cette équipe monte en puissance (…) Vendre les joueurs quand ils commencent à être performants. Ce serait irresponsable», ajoute-t-il.

L’homme qui peut tout changer Le dernier danger pour Wenger se nomme Sandro Rosell. Ce proche de Fabregas, ancien directeur de Nike et ex numéro 2 du Barça, a décidé de se lancer dans la course à la présidence du club catalan. L’élection aura lieu en juin et Rosell a déjà annoncé la couleur en faisant de Fabregas sa priorité et serait prêt à débourser la coquette somme de 55 millions d’euros. Finalement, le feuilleton de l’été ne fait que commencer.