Vahid Halilhodzic demoli en Algerie
La rédaction

A peine nommé sélectionneur de l'Algérie, Vahid Halilhodzic se fait découper de toutes parts au pays. Les anciens Fennecs témoignent et n'épargnent pas l'ex entraîneur du PSG.Le site algérien competition.dz a rassemblé un pot pourri des différents avis d’anciens joueurs de l’équipe d’Algérie. Les opinions convergent vers un point précis : Vahid Halilhodzic ne semble pas l’homme qu’il faut aux Fennecs. Morceaux choisis :

Chaâbane Merzekane, ancien défenseur qui a évolué lors du Mondial 1982 : « Pour moi, Halilhodzic est un entraîneur de 4e catégorie, car il y a des techniciens étrangers qui le dépassent sur tous les plans et qui sont classés dans le circuit des grands techniciens du monde. Les responsables de la FAF ont promis d’engager une grosse pointure, mais le résultat est là. Finalement ce n’était que des bobards. Vahid, je ne le connais pas mais, franchement, son discours ne m’a pas convaincu ».

Yahi Hocine, ancien défenseur qui a évolué lors du Mondial 1982 :  « Vahid a été un peu brusque envers les joueurs. Certes, il veut les impressionner dès le début, mais je ne pense pas que c’est la meilleure façon de les secouer. Je trouve qu’il a été un peu sévère en critiquant certains joueurs sans les citer. Il a du pain sur la planche ».

Lakhdar Belloumi, Ballon d’or africain en 1981 : « C’est un homme rigoureux qui ne badine pas avec la discipline mais il faut qu’il fasse attention car le conflit pros-locaux ne date pas d’aujourd’hui. Je pense que l’entraîneur doit faire un équilibre entre pros et locaux pour éviter des conflits inutiles. Pour moi, il est impératif de faire confiance aux joueurs locaux, car je pense que la pâte existe chez nous, mais ces joueurs ont besoin surtout d’une bonne prise en charge ».

Zoheir Djelloul, ancien entraîneur-adjoint des Verts : « Chaque entraîneur a ses conceptions et sa méthode de travail. C’est normal qu’il mette les points sur les i pour impressionner les joueurs. A mon avis, il doit aller progressivement dans sa démarche, car la mentalité du joueur algérien est différente de celle du joueur européen. Il doit s’adapter à l’environnement ».