Vahid Halilihodzic évincé malgré une seule défaite en 24 matches, la Côte d'Ivoire voulait du lourd pour le remplacer. Sven-Goran Eriksson répond au profil, mais pour cela, il a fallu sortir le chéquier, et pas qu'un peu.
Sven-Goran Eriksson n'a pas les mêmes valeurs que le reste du monde, et même sans doute pas les mêmes valeurs que 90% des entraîneurs qui composent la planète football. Il y a une dizaine de jours, le Suédois confiait en effet qu'il «n'était pas si bien payé que ça» par la fédération ivoirienne. « Cela me va, a poursuivi l'ancien sélectionneur de l'Angleterre. Le plus important, c'est que nous réussissions un bon Mondial» Pour un peu, on pleurerait presque sur le sort du Suédois, appelé à jouer les pigistes de luxe pour amener la Côte d'Ivoire vers une belle performance lors du Mondial sud-africain. Sauf qu'en lisant les chiffres qui vont arriver, vous pourriez bien tomber de votre chaise. Selon The Sun, Eriksson a en effet négocié un contrat particulièrement intéressant. Pour une action de trois mois, Eriksson toucherait en effet la somme de 305000 net par mois. Soit à peu près ce que touche un Lucho Gonzalez ou un Gourcuff... Si cela « lui va », c'est heureux... Mais comme le Suédois est gourmand, il a également négocié des primes de performance allant de 203000 euros pour une qualification en 8es de finale jusqu'à 1,5 million d'euros en cas de victoire finale ! Et ce n'est pas fini... Les frais de son hôtel à Londres, qui s'élèveraient à 25000 euros et une carte de crédit no limit sont également pris en charge par la Fédération Ivoirienne. Quelques chiffres qui devraient rendre un peu plus amer un certain coach Vahid. D'ailleurs, juste pour comparer, sachez que Halilhodzic touchait 505000 euros par an lors de son mandat. Ce qui fait donc sept Vahid pour un Sven-Goran. A côté de lui, la polémique Domenech semble donc bien dérisoire... 560000 euros, par an, tel est le salaire de Raymond, qui vaut donc 1/6e d'Eriksson.... Heureusement que Fabio Capello et ses 8 millions d'euros par an sont là pour se faire respecter. A côté du sélectionneur anglais, c'est sûr, Eriksson n'est pas si bien payé que cela... Pas sûr que les Ivoiriens saisissent pour autant la nuance...