Titulaire pour affronter Maribor (1-1), l’international français a encore vécu une soirée catastrophique et on se demande encore une fois, comment il va bien pouvoir se sortir de ce bourbier.
Il pourra bientôt être sacré roi des dégagements. Hugo Lloris en a totalisé cinq, rien qu’en première mi-temps et ce n’est pas une ironie de le noter. C’est le simple constat d’une première mi-temps pauvre en jeu où les joueurs de Villas-Boas ont dominé sans pour autant se procurer des occasions franches si ce n’est une tête cadrée. Et Lloris dans tout cela, direz-vous ? Il a vécu une soirée triste et ennuyeuse pendant 42 minutes où il n’a rien eu à faire. Pas une sortie, pas une prise de balle rassurante, rien, nada et pourtant comme au Panathinaïkos (1-1) il y a trois semaines, il s’est dirigé dans les limbes du cauchemar. Ce diable de Mezga lui a mis une pichenette, à l’origine de l’ouverture du score de Beric (42’).
Invaincue mais pas invincible
En seconde période, le portier des Hotspurs a su garder sa cage inviolée et célébrer l’égalisation obtenue par son coéquipier Sigurdsson (57’). Pour le reste, des dégagements et des remises en jeu se sont succédés et une frappe dangereuse (58’). Voilà un gardien qui n’a jamais perdu avec son club depuis qu’il est arrivé. Trois matchs nuls en Europa League et une victoire en Premier League, c’est le bilan de Hugo Lloris depuis son arrivée cet été. Pourtant, son cas n’est pas rassurant. L’ancien lyonnais a encaissé deux buts et n’a surtout pas eu l’occasion de montrer qu’il était indispensable puisqu’il touche très peu de ballons. L’éternel débat de son intégration peut reprendre. Il ne sert à rien de l’alimenter puisque l’homme se dit patient et confiant. On est juste en droit de se demander à quoi joue Villas-Boas.
Par Arnaud Boisteau
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