Hugo Lloris, qui a assisté à la large victoire de Tottenham sur Reading depuis le banc de touche (3-1), a donné ses premières impressions sur son transfert. Le gardien international n’est pas touché. Pas encore.
Heureusement qu’Hugo Lloris n’a pas rejoint Tottenham pendant l’hiver. En bout de banc visiteur du Madejski Stadium de Reading, rangé aux côtés d’Emmanuel Adebayor, le gardien international se serait caillé à se tourner les pouces. Remplaçant de Brad Friedel, Lloris a en effet réalisé ses grands débuts sous le maillot des Spurs dans un statut inhabituel de remplaçant et il devra s’y habituer. Car pour le moment, quelques phrases de son discours trahissent un malaise certain dans ce nouveau costume trop étriqué pour lui.
Titulaire en Europa League dès jeudi ? « Les choses étaient claires dès le départ. Aujourd’hui, j’étais à la disposition de Tony Parks, l’entraîneur des gardiens, et de Brad Friedel. Voilà, soupire-t-il dans L’Equipe. Qu’est-ce que je peux dire de plus ? Cela donne envie, ce terrain, cette ambiance, et nous avons pris trois points qui lancent bien notre saison. Pour moi ? C’est une période à gérer. » Selon les dernières indications, Andre Villas-Boas pourrait lui donner du temps de jeu dès jeudi en Europa League lors de la réception de la Lazio Rome. Mais rien n’est moins sûr.
« Comme si je n’appartenais à aucun club » Pour l’heure, seul le travail compte même si la période de son transfert vient à peine d’être digérée. « Cette période a été un peu étrange, c’est vrai, poursuit-il. En équipe de France, pendant dix jours, j’avais l’impression d’être un joueur libre, comme si je n’appartenais à aucun club. Maintenant, j’attends du temps de jeu ». Comme pour mieux exorciser ce qui le hante depuis son arrivée à Londres : cirer le banc de touche.