Josep Guardiola a beau assurer qu'il compte sur Thierry Henry, plus personne ne le croit. En Espagne comme en France. Face à l'Atlético Madrid, le faible degré de confiance que l'entraîneur catalan accorde à son attaquant a été criant.
Face à l’Atlético, Zlatan Ibrahimovic a enfin mis fin à son efficacité qui durait depuis la mi-décembre en réduisant le score pour le Barça (1-2). Contre le club madrilène, Thierry Henry n’en a pas profité, quant à lui, pour retrouver une place de titulaire. Josep Guardiola a préféré aligner Andres Iniesta côté gauche. Et quand Seydou Keita s’est blessé en début de match, c’est le jeune Pedro qui s’est placé sur l’aile, faisant descendre d’un cran Iniesta au milieu. Apogée du désaveu pour Henry, qui cire le banc depuis 3 rencontres pleines, devant l’Atlético (1-2), Getafe (2-1) et Gijon (1-0).
Remplaçant depuis un mois Il faut ainsi remonter au 23 janvier et le match contre pour retrouver la trace de la dernière titularisation de l’attaquant tricolore lors de la victoire des Blaugrana contre Valladolid (3-0). Henry avait alors joué pendant 83 minutes mais n’avait pas fait trembler les filets pour autant. Là aussi, son dernier but remonte à loin. Très loin. Début décembre, face à Jerez, avec un succès à la clé (2-0). Il faut donc se rendre à l’évidence, Henry ne fait plus partie des priorités du club catalan. Surtout quand on voit le rendement de Messi et Pedro, auteurs respectifs de 22 et 15 buts toutes compétitions confondues. A titre de comparaison, Henry n’en a inscrit que 2 en Liga. Devant l’inefficacité chronique de Zlatan, Guardiola pourrait être tenté par une permutation poste pour poste mais il a décidé de le fixer en pointe alors qu’Henry est désormais devenu un vrai joueur de couloir. Sauf en équipe de France.