L'attaquant de Manchester City, qui s'était plaint de la rigueur des séances d'entraînement de Roberto Mancini, a payé la note de ses doléances. L'entraîneur italien est allé le voir, lui a passé un savon et attend de lui qu'il file droit. Sans moufeter. Et que ça saute !La semaine dernière, Carlos Tevez a sorti la phrase de trop. «Les joueurs ne sont pas contents du traitement qu’on leur fait subir car Roberto Mancini nous concocte des doubles sessions d’entraînement, une le matin et une le soir». La petite nature argentine, pourtant le plus combatif sur un rectangle vert, n’aime pas trop suer à l’entraînement. Malheureusement pour lui, il est tombé sur un homme aussi rigoureux dans son costume d’entraîneur qu’il ne l’était dans son accoutrement de joueur. A ce professionnalisme, Roberto Mancini y a ajouté une pincée de piquant, de répondant et n’a pas apprécié les jérémiades mal placées de son joueur : «Si un joueur n’est pas content d’être ici, il est préférable qu’il s’en aille. Cela vaut pour Tevez et tous les autres». Première salve déterminante, histoire de faire chanceler l’«Apache» du piédestal qu’il s’est façonné depuis le début de la saison.
Mancini, le cowboy de City La suivante est encore plus saisissante : "C’est vrai, nous nous sommes entraînés deux fois dans la même journée à quatre reprises sur les cinq derniers mois. Sur les quatre, Carlos n’était présent que deux fois car il se trouvait en Argentine. Il est crucial que tout le monde soit heureux dans une équipe. Je ne sais pas si Carlos est malheureux, mais je pense qu’il devrait être content de son sort». Tevez en a donc pris pour son grade et ce n’est pas fini. Mancini aime la vengeance et l’a fait durer. Voici le coup de grâce : «J’ai parlé avec Carlos, je lui ai demandé s’il avait un problème. Sa réponse reste de l’ordre privé. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’entraîne très, très dur depuis. Je pense qu’il peut marquer 3 ou 4 buts lors des trois derniers matches de la saison. Après, on verra bien s’il a vraiment un problème».