Terry vs Capello encore un clash
La rédaction

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à s'en prendre à leur entraîneur ? Après Nicolas Anelka et le Ghanéen Sulley Muntari, c'est au tour de l'ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre de se fâcher avec Fabio Capello.

Dimanche, après l’exclusion de Nicolas Anelka, John Terry, coéquipier du Français à Chelsea, lui avait apporté son soutien : « Nicolas a été renvoyé pour avoir exprimé son opinion. C'est une mauvaise décision. » Et le capitaine des Blues d'oser une note d’ironie : « Ce soir, on a une réunion avec l'Angleterre. Peut-être qu’un de nos gars va aussi être renvoyé ! » Il ne croyait pas si bien dire. Un joueur de l’équipe d’Angleterre pourrait, en effet, rentrer au pays plus tôt que prévu : lui.

Dans la foulée de son intervention en faveur d’Anelka, John Terry avait évoqué des problèmes à l’intérieur du vestiaire anglais et appelé son sélectionneur Fabio Capello à donner sa chance à Joe Cole, qui n’a pour l’instant pas joué une seule seconde dans cette Coupe du monde. Des remarques très mal perçues par le sévère entraîneur italien, qui a répondu hier : « Quand vous parlez, vous devez parler en privé, pas avec les médias. C'est une grosse erreur, une très grosse erreur. » Conséquence, c’est un John Terry tout penaud qui, contrairement à Nicolas Anelka, s’est fendu d’un petit mot d’excuses : « Je n'ai jamais eu l’intention de déstabiliser le manager ou les joueurs. Si j'ai contrarié quelqu'un, je lui demande de m'excuser. J'ai dit au manager qu'il avait mon soutien total et j'aimerais souligner que je ne crois pas avoir eu une influence perturbatrice dans l'équipe. J'aimerais maintenant mettre cet épisode derrière moi et me concentrer pour essayer de gagner. »

Cet épisode témoigne de la volonté du défenseur central de retrouver son autorité au sein du vestiaire anglais. Rappelons que lui et son entraîneur entretiennent des rapports tendus depuis que le second a retiré au premier son brassard de capitaine après une sombre histoire de fesses : John Terry avait eu le tort de partager la couche du mannequin français Vanessa Perroncel, qui se trouvait être l’ex-petite amie d’un autre joueur de la sélection aux Trois lions, Wayne Bridge. Depuis, Terry a eu tendance à se renfermer sur lui-même, jusqu’à livrer son mal-être à la presse. Mais au moins, il n’a pas dit à son coach : « F... you, son of a bitch ! »