Supercoupe : Le Barça paie ses erreurs individuelles
La rédaction

Le Real a gagné la première bataille de la saison. En remportant la Supercoupe d’Espagne face à Barcelone (3-2, 2-1), les hommes de José Mourinho ont démontré qu’ils comptaient bien faire de l’ombre à leurs éternels rivaux catalans. Et qu’ils exploiteraient la moindre erreur de leur meilleur ennemi.

Le départ tonitruant du Real
Le match retour à Bernabeu s’annonçait ouvert après la victoire du Barça à l’aller (3-2). Le Real n’a mis que 20 minutes pour refaire son retard et s’offrir une soirée couronnée de succès. Dès la 11e minute, Higuain a profité d’une absence de Mascherano pour venir crucifier un Valdes laissé à l’abandon par sa défense. C’est ensuite Ronaldo qui, profitant de l’apathie de Pique s’est offert un boulevard d’une magnifique aile de pigeon. Le portier catalan, encore une fois esseulé, n’a pu qu’aller ramasser le ballon dans ses filets après l’avoir pourtant touché. Enfin, Adriano a prolongé le cauchemar en se rendant coupable d’une faute sur Cristiano Ronaldo en position de dernier défenseur. A 10, le Barça était KO. Leo Messi a bien cru redonné espoir à ses partenaires en crucifiant Casillas sur un coup-franc aux 25 mètres, mais le mal était déjà fait : Barcelone a en effet offert le titre au Real.

3 erreurs individuelles en 2 matchs
Car si les Madrilènes ont remporté cette Supercoupe, ils peuvent en attribuer le mérite à Valdes, Mascherano, Pique et consorts. Le gardien des Blaugranas n’a pas été au niveau lors de cette double confrontation, gratifiant les supporters d’un magnifique raté lors de l’aller, et n’étant pas irréprochable sur les deux buts du soir. L’absence de Puyol, victime d’une fracture à la pommette, s’est terriblement faite ressentir puisque la charnière Pique-Mascherano est impliquée sur les deux réalisations du Real. Le collectif du Barça est souvent loué, mais on oublie souvent qu’il nécessite des performances individuelles irréprochables. L’arrière garde catalane n’a pas été au niveau, laissant le champ libre à son adversaire historique qui a su en profiter allégrement. Cependant, la bataille est loin d’être terminée. Aux hommes de Tito Villanova de retrouver leur concentration sous peine de voir l’héritage laissé par Pep Guardiola s’envoler aussi vite qu’il s’est construit.