En attendant le nom du nouvel entraîneur, vendredi, le RC Strasbourg doit faire face à des difficultés financières. Un déficit que le club comblera en vendant des joueurs.
Jean-Claude Plessis se balade avec un extincteur. Objectif pour le président du RC Strasbourg : éviter les possibles incendies qui pourraient toucher la maison alsacienne. "J'ai lu et entendu beaucoup trop de choses sur Strasbourg, explique l'ancien sochalien interrogé par nos soins. C'est assez ! Le club ne va pas déposer le bilan et nous n'allons virer personne. Il y a, c'est vrai, des difficultés économiques. Mais nous allons règler tout cela dès que possible, ne vous inquiétez pas."
Ces "inquiétudes" dont parle le Président Plessis, ce sont les millions d'euros qui manquent au Racing pour repartir l'an prochain, en National. "Il y a un trou de cinq millions d'euros, confesse le dirigeant strasbourgeois. Mais en vendant nos meilleurs joueurs, il n'y a pas de soucis à se faire. Nous allons les trouver ces 5 millions. J'ai eu affaire à des problèmes bien plus compliqués que cela par le passé..."
LE NOUVEL ENTRAÎNEUR CONNU VENDREDI L'autre dossier chaud du RC Strasbourg, c'est le choix du nouvel entraîneur. Une liste de noms circule depuis plusieurs semaines avec notamment Laurent Fournier, Stéphane Ziani, Noël Tosi et même Enzo Scifo. "Je reçois beaucoup d'appels et de demandes, explique Plessis. Nous n'avons pas encore pris de décision. Ce sera vendredi. Le profil du futur coach est très clair. Nous voulons un mec qui connaisse très bien le National. Très très bien même. Et un gars qui ait très envie de venir à Strasbourg." Entre Laurent Fournier (ancien de Créteil, National) et Noël Tosi (ancien de Cherbourg, National), la bataille a commencé.