Sexe, racisme, scandales : Les raisons qui ont poussé Terry au départ
La rédaction

A 31 ans, John Terry a annoncé sa retraite internationale. Ce départ anticipé a provoqué un véritable séisme dans le microcosme anglais qui perd l’une de ses figures emblématiques et son ancien capitaine. Cependant, elle n’est pas une surprise. Impliqué dans de nombreux scandales, le défenseur de Chelsea n’avait plus d’autre échappatoire que cette sortie par la petite porte en sélection. Retour sur une carrière émaillée par ces incartades.

Bagarres et beuveries On ne devient pas capitaine de l’équipe d’Angleterre sans adopter les stéréotypes nationaux. Et John Terry n’est pas homme à rechigner sur la bouteille ou refuser une bonne bagarre. Ainsi en 2002, il est impliqué, avec deux de ses coéquipiers, au cours d’une rixe dans une boite de Wimbledon. Imbibé et le poing léger, le rugueux défenseur fait admirer ses talents de « fighter » à son assaillant, un employé du Wellington Club. Sélectionné en équipe Espoirs, Terry se voit sanctionné aussi sévèrement que sa victime le soir de l’échauffourée et écope d’une suspension qui l’empêche de revêtir le maillot des jeunes Lions. Le début d’une carrière internationale pas comme les autres.

Il trompe sa femme… avec celle d’un coéquipier En Angleterre plus qu’ailleurs, les footballeurs sont épiés et une cible appréciée des tabloïds. En 2010, John Terry l’a appris à ses dépens lorsque sa relation avec une certaine Vanessa Perroncel, française et incendiaire de son état, a été révélée par la presse à scandales. John Terry a en effet été confronté à deux problèmes : il était marié et la jolie brune (dont nous ne diffuserons pas les photos pour les enfants et les cardiaques) n’était autre que la femme de son partenaire en club et en sélection, Wayne Bridge. Coupable d’adultère et de trahison envers l’un de ses amis, Terry se perd dans les justifications sans queue ni tête et finit par perdre son brassard de capitaine en sélection (il le portait depuis le 10 août 2006). De son côté, Wayne Bridge, mari trompé et homme bafoué, ne supporte plus d’évoluer avec son bourreau sous la tunique nationale et annonce sa retraite le 25 février 2010. Un chemin que Terry a également décidé d’emprunter.

Le dérapage raciste En 2011, lors de la 9e journée de championnat face à QPR, John Terry se serait rendu coupable de propos racistes à l’encontre d’Anton Ferdinand, frère de Rio. Suite à ces révélations, la police ouvre une enquête pour en déterminer la véracité, vidéos à l'appui. En attendant le dénouement, John Terry se voit retirer par la Fédération un brassard qu’il avait de nouveau récupéré après ses déboires sexuels. Ses rapports avec les « Ferdinand Brothers » se détériorent au point d’éviter tout contact, même une simple poignée de main. Finalement blanchi par la police, John Terry fait désormais l’objet de poursuites de la Fédération et est en conflit ouvert avec Rio, aux côtés duquel il a formé une charnière enviée en sélection. Alors, devant l’ampleur et la lenteur de cette affaire, John Terry a préféré abandonner le maillot des Three Lions. Triste fin internationale pour un joueur qui aura marqué de son talent tant d’attaquants adverses et la presse people.