On n'a jamais autant parlé de ça avant une Coupe du monde. La vie sexuelle des footballeurs n'a plus rien de tabou et au même titre que leur hygiène alimentaire, elle fait l'objet d'une surveillance toute particulière de la part de certains sélectionneurs, mais pas de tous...
Le Mexique marche à la carotte
Le sélectionneur mexicain a tenu a clarifié les choses: il sera possible pour chaque joueur de voir leur femme une fois avant le début du Mondial, le 11 juin contre l'Afrique du Sud. On ne sait pas si c'est pour motiver ou récompenser ses joueurs mais Javier Aguirre leur a promis une seconde nuit d'amour en cas de qualification pour les 8e de finale.
Des Brésiliens un brin laxistes
Avec son allure de chef de caserne, on pensait que Dunga allait mettre un flic derrière chacun de ses joueurs. Pas du tout en fait: « Je donne une liberté absolue à mes joueurs. Ils peuvent décider de s'abstenir ou non de relations sexuelles, ou d'autres plaisirs car tout le monde n'aime pas le sexe ». En même temps, n'oublions pas qu'il a écarté le danger n°1, Ronaldinho, et qu'il peut compter sur Kaka l'évangéliste pour tenir ses troupes.
Des Argentins sous contrôle
On imagine mal Diego Maradona fixer des consignes drastiques à ses joueurs sur le sujet. Alors en Argentine, ce n'est pas le sélectionneur mais le médecin de l'équipe qui s'y colle. Donato Villani a donc établi certaines règles de vie : « Exceptés les jours de matchs, les joueurs pourront avoir des relations sexuelles ». Mais attention, toujours selon Villani, cela doit se faire avec des « partenaires stables et sans consommation de champagne ». La précision est intéressante quant à l'idée qu'il se fait des mœurs de ses joueurs...
Capello, le « Big Brother »
Le Daily Star vient de révéler que Fabio Capello aurait mis en place un système de vidéo surveillance dans les télévisions des chambres des joueurs afin d'éviter que ses derniers ne se fassent rejoindre par leur compagne (ou autre). Quant on voit le nombre de vidéos de joueurs anglais filmant leurs ébats qui circulent sur le net, on peut douter de l'efficacité d'une telle mesure. Enfin, si le champagne est interdit en Argentine, Capello a décidé d'interdire la bière. Question de standing...