Le Français de la Roma est en discussion pour une éventuelle prolongation de contrat. Mais Séville entend bien l'engager dans ses rangs en janvier. Les négociations s'annoncent difficiles.
Parmi les contrats qui sont à l'étude actuellement à l'AS Rome, celui de Philippe Mexès trône en bonne place. Les dirigeants romains ne veulent pas prendre le risque de le perdre gratuitement. Le contrat de Mexès arrive à son terme et les Espagnols du FC Séville le savent. De son côté, Mexès préfererait rester en Italie, à Milan ou à Turin.
Relégué sur le banc depuis quelques matchs, le défenseur central n'a dû sa titularisation dimanche contre Bologne qu'à la suspension de Burdisso. Le problème, c'est que sur l'égalisation de Di Vaio à la 90e minute, l'international français est clairement passif et très en retard, ce qui coûte un nul à son club (2-2). Une prestation globale jugée sévèrement par la presse transalpine, qui ne devrait pas arranger ses affaires.
Cependant, l'AS Rome voudrait régler au plus vite le cas Mexes dont le contrat expire le 30 juin 2011. Il aura plus de trois mois pour négocier avec son club mais aussi avec tous les autres qui lorgnent sur le défenseur malgré sa prestation à Bologne.
Séville semble le plus intéressé. Le club espagnol le veut, si possible, sans payer trop cher, à partir de janvier. L'agent du joueur a laissé entendre que toute négociation était possible. La marge, en fait, est très limitée, non seulement parce que Rome à plusieurs reprises a réaffirmé sa volonté de prolonger le contrat de Mexès, mais aussi parce que le joueur a choisi de prendre le parti de cibler, avec tout le respect dû au club espagnol, un peu "plus élevé" que le Séville.
Milan et la Juventus sont sur ses traces depuis des années et avant de prendre en compte l'idée d'aller jouer dans un autre pays, Mexes et son agent préfèrent attendre.