Sako : « Je cherchais un nouveau challenge »
La rédaction

Dans la dernière ligne droite du mercato estival, l'ancien stéphanois Bakary Sako s’est engagé avec Wolverhampton, un club de D2 anglaise, un peu contre toute attente. 

Bakary Sako était d’accord avec l’ASSE sur une prolongation de contrat, mais il disposait également d’un bon de sotie des dirigeants stéphanois jusqu’à la fin du mois d’août.

« Je sais où je veux aller, l’objectif, c’est la Premier League »

« Quand Wolverhampton a contacté mon représentant, j’avoue avoir d’abord un peu hésité, car le club évolue en D2, explique Bakary Sako, qui rêvait en priorité de découvrir la Premier League (West Ham avait fait des approches concrètes, mais l’affaire n’a pas abouti). J’ai eu une discussion avec le manager et le coach des Wolves. Et puis, nous avons été invités à assister à un match de championnat. J’ai adoré l’atmosphère. C’est une ville, un club, un championnat qui respire le football, avec des structures et un mode de fonctionnement top niveau». L’ancien Stéphanois, qui s’est engagé pour trois ans avec son nouveau club, n’attache pas d’importance aux commentaires suscités par son transfert : « Je m’y attendais un peu, mais pour moi, les choses sont très claires : en étant performant ici, je m’ouvrirai les portes de la Premier League. C’est mon objectif, et je me donnerai les moyens d’y parvenir. Avec les Wolves, l’objectif, c’est la remontée immédiate.Je cherchais un nouveau challenge, de nouvelles perspectives. Je suis ambitieux, je sais où je veux aller».

« Je serai le premier supporter des Verts ! »

Bakary Sako, qui n’a pas tardé à faire parler de lui en Angleterre puisqu’il a marqué pour ses deux premiers matchs, n’en oublie pas pour autant l’ASSE, qu’il a quittée avec émotion : « C’est une nouvelle carrière qui commence aujourd’hui, mais partir, ça a été difficile, émouvant. Il y a eu beaucoup d’émotion ! J’ai passé trois supers années ici. J’ai côtoyé des gens supers, et des supporters comme il n’en existe nulle part ailleurs en France. Et puis, le président (Romeyer), qui m’a traité comme un fils. C’est un homme de parole, les choses ont toujours été claires entre lui et moi. Il me permet d’accomplir une partie de mon rêve, et je lui en serai toujours reconnaissant. Je serai le premier supporter des Verts ! Cette équipe a les moyens de s’installer dans le premier tiers du classement. En tout cas je le souhaite de tout cœur ».

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