Invité de Téléfoot, le joueur du Bayern Munich, visiblement ému, s'est expliqué sur la prétendue bagarre qui l'aurait opposé à Yoann Gourcuff. Et sur le reste.
Une bagarre avec Gourcuff ?
Yoann, je n'ai pas de problèmes avec lui. Tout ça, c'est n'importe quoi. Hier, il avait l'air triste. J'ai été le premier à aller lui parler parce qu'on a besoin de lui, il est important pour l'équipe de France.
L'ambiance en équipe de France
Depuis deux-trois jours, on vit des moments très difficiles, le groupe explose, la France est en train de souffrir. C'est mon coeur qui parle. On n'a pas été bons, on n'a pas mouillé le maillot comme on aurait dû le faire. On n'a pas joué en équipe. Tout le monde se fout de nous dans le monde. J'ai les boules (NDLR : il étouffe quelques sanglots). L'équipe de France, c'est un honneur. Mais depuis l'Euro 2008, on ne parle que de problèmes extérieurs. Avant, j'aimais bien aller parler aux journalistes. Maintenant, je n'en ai plus envie. Il faut calmer tout ça.
Le départ d'Anelka
Quand Anelka est parti, il était touché parce qu'il aime l'équipe de France. On voulait tous qu'il reste. Personne n'était d'accord pour qu'il soit exclu. Il y a des moments où moi aussi je me suis énervé avec le coach, cela arrive. Les propos d'Anelka n'ont pas été dits comme ça. Quand il y a un truc dans le vestiaire, ça y reste.
Son ingérence dans les choix tactiques
Je ne suis jamais allé voir le coach pour lui dire qu'il fallait jouer comme ça, mettre tel joueur. Quand le coach me dit de jouer à gauche, je joue à gauche. Si c'est derrière les attaquants, c'est pareil. C'est le choix du coach. Je n'ai jamais discuter avec lui, sur aucun sujet.
Ses excuses
Je demande pardon à tous les Français de ne pas avoir fait la Coupe du monde qu'ils souhaitaient.