Ribéry, Rami, Cissokho : le carnet de notes de Deschamps
La rédaction

Probablement scotché devant Juventus-Chelsea, Didier Deschamps aura peut-être gardé un œil attentif au Valence-Bayern qui se jouait à Mestalla. Le sélectionneur des Bleus aurait été bien inspiré.

Franck Ribéry faisait ainsi son retour après une douleur aux côtés survenue lors du dernier Italie-France. Adil Rami et Aly Cissokho, également sélectionnables, étaient alignés à Mestalla. Avec des prestations plutôt abouties.

Aly Cissokho (6,5) : Jamais entré dans les plans de Didier Deschamps depuis sa prise de fonctions cet été, il pourrait être une alternative à la concurrence Evra-Clichy. Titulaire dans le couloir gauche du FC Valence depuis son arrivée, profitant des maux de Jérémy Mathieu, l’ancien Lyonnais a réalisé un bon match face au Bayern. D’abord animé d’une vraie envie de monter, il a ensuite reçu des consignes strictes de Pellegrino suite à l’expulsion de Barragan et n’a plus été emmené à jouer l’offensive. Séché par Dante en fin de première période, il est resté lucide et appliqué dans le placement. Son entente avec Guardado, qui évolue un cran devant lui, peut être améliorée mais son intervention devant Müller (58e), sur un contre, a sauvé les siens.

Franck Ribéry (6, remplacé par Gomez à la 77e) : Le Bavarois ne pouvait pas rater cette « finale ». Comme souvent, il a remué dans son couloir gauche et a été saignant dans ses nombreux recentrages, avec notamment cette louche plein axe (17e). Séché par Barragan , qui sera expulsé à la demi-heure de jeu, Ribéry mit quelques minutes à s’en remettre. Il se montra discret avant de ressortir de sa boîte à l’heure de jeu avec plusieurs centres tendus et de vraies périodes de disponibilité en contres. On l’a connu meilleur mais son retour de blessure conjugué au match moyen collectivement du Bayern peut expliquer son come back en demi-teinte.

Adil Rami (7) : Un match solide devant une forte adversité. Des trois, Rami aura été celui qui a marqué le plus de points vis-à-vis de Deschamps. Sa première relance, ratée, aurait pu le refroidir mais il n’en fut rien. Très présent sur les centres, notamment ceux qui venaient du côté de son pote Ribéry, Rami a comblé les trous et s’est démultiplié en défense (10, 5km parcourus). Ses sorties balle au pied furent rares mais ses interventions de la tête dans le jeu courant ont donné de l’air à son gardien Guaita. Sur les coups de pied, il fut toutefois devancé par Dante plusieurs fois et ne put rien sur l’égalisation de Müller (82e), mais sa présence aura été des plus rassurantes.