De nombreux français ont disputé les quarts de finale aller de Ligue des champions. L'occasion de faire le point sur ceux qui ont pu convaincre Raymond Domenech et ceux qui ont fait un flop.
Les tops: Hugo Lloris (Lyon): Encore plus que lors des matches internationaux, c'est lors des confrontation avec la concurrence que Hugo Lloris a l'obligation de montrer qui est le patron. Opposé à un Cédric Carrasso en forme remarquable, Lloris a élevé le niveau, pour sortir une partition mémorable. Sa parade face à Marouane Chamakh a fait le tour d'Europe. Plus que jamais incontournable. Samir Nasri (Arsenal): Si nous posons aujourd'hui la question: « Samir Nasri doit-il être titulaire chez les Bleus ? » en sondage sur le10sport.com, ce n'est pas pour rien. Durant l'ensemble de la rencontre, et particulièrement sur la première mi-temps où seul le Barça a existé, Samir Nasri a été le meilleur Gunner sur la pelouse. Disponible, techniquement au dessus du lot, il ne lui a manqué que quelques centimètres pour tromper Victor Valdes au plus fort de la domination catalane. Franck Ribéry (Bayern Munich): En l'absence d'Arjen Robben, Franck Ribéry détenait seul les clés de la maison bavaroise face à Manchester United. En plus d'une prestation globalement aboutie, il a su égaliser sur coup franc alors que Manchester tenait le bon bout. Même sur un tir, dévié, a eu une conclusion chanceuse, il a eu le mérite de relancer la machine. Surtout, il a joué un match entier, ce qui ne lui était plus arrivé depuis trois semaines. Les flops: William Gallas (Arsenal): Ce n'est pas vraiment de sa faute, mais impossible d'oublier qu'hier soir, le défenseur cadre de l'équipe de France était maudit. Pas vraiment dans le coup depuis le début de rencontre, Gallas s'est à nouveau blessé au mollet, et sera out jusqu'à la fin de la saison, minimum. Autant dire que sa participation au Mondial est remise en cause... Raymond Domenech, présent dans les tribunes de l'Emirates, digère encore le pari d'Arsène Wenger. Un pari perdant. Patrice Evra (Manchester United): Le latéral gauche, qui a tout gagné avec Manchester, sait mieux que personne qu'en Coupe d'Europe, la moindre erreur se paie cash. Et celle qu'il a commis face au Bayern coute très cher. Passif face à Ivica Olic, il a permis au Croate d'arracher une victoire inespérée pour le club bavarois. Un peu trop sûr de lui, à l'image de toute l'équipe mancunienne ? Mickaël Ciani (Bordeaux): Si Bordeaux a sombré défensivement face à Lyon, notamment durant la deuxième moitié de la seconde période, c'est en grande partie à cause de lui. Ciani a non seulement tout loupé, mais aussi entraîné Sané et Trémoulinas dans sa chute. Ce n'est pas avec ce genre de performance que le défenseur bordelais pourra rêver à un avenir international proche.