Real : Özil, son secret pour égaler la technique de Zidane
La rédaction

Arrivé dans la Maison Blanche à l’été 2010, Mesut Özil n’a pas tardé à s’imposer comme un titulaire indiscutable. Meilleur passeur du club lors de ses deux saisons madrilènes, l’Allemand est désormais comparé à son idole, Zinedine Zidane. Il raconte sa passion pour le champion du monde 1998.

« Zidane était ma plus grande idole. Nous essayions toujours de reproduire ce qu’on voyait à la télévision. D’une façon surprenante, ça a toujours été facile pour moi ». Mesut Özil, milieu de terrain du Real Madrid, raconte sa passion pour Zinedine Zidane, dans une interview accordée au journal espagnol AS. « C’est un joueur complet : ambidextre, technique, bon de la tête et qui sait finir. Il était très efficace pour son équipe, il a travaillé très dur ».

Aujourd’hui, après deux saisons de haut niveau où il a terminé à chaque fois meilleur passeur de l’équipe madrilène, c’est au tour de l’Allemand de récolter les louanges, dont celle le comparant à l’ex-numéro 5. Une comparaison que le joueur d’origine Turque refuse modestement : « Je suis fier d’être dans un club comme le Real Madrid, mais Zidane est à un autre niveau. C’est un joueur de niveau mondial. Je n’ai pas encore fait mes preuves ».

Un entraînement à la Zidane
Pourtant, des similitudes existent entre le Français et le maître à jouer de la Mannschaft. Ces deux joueurs sont capables de tout faire avec un ballon, de le mettre où ils le souhaitent, dès qu’ils le souhaitent, et savent gérer la pression : «Je n’entends pas le bruit, je suis juste concentré sur le match » explique Özil. L’ancien joueur du Werder a également raconté comment il vit le football. « Je ne fonctionne pas sans une balle, jouer avec mes amis, j’en ai besoin. Je jongle aussi avec une balle de tennis chez moi. Si vous faites ça pendant dix minutes et prenez un ballon, vous verrez grand et aurez plus de facilité pour le contrôler ». Un vrai entraînement à la Zidane pour ce joueur qui n’a pas fini d’étonner les observateurs...

Rémi dos Santos