En août dernier, Madrilènes et Barcelonais s'affrontaient en Supercoupe d'Espagne. Une rencontre engagée, sur le terrain et ses abords. Aujourd'hui, Mourinho justifie ces débordements.
Les dernières secondes du match retour s’égrainent. Le Barça va l’emporter. Sursaut d’orgueil ou de bêtise, Marcelo profite de ces derniers instants pour tacler sévèrement le néo-Catalan Cesc Fabregas. Les Barcelonais accourent pour protester, suivis par des Madrilènes bien excités. La scène se déroule devant les bancs de touche, qui se lèvent pour participer à la petite fête. Si Pepe Guardiola garde son calme, José Mourinho pète un câble…
« Ils nous ont provoqués »
Comme Marcelo sur Fabregas, Mourinho s’attaque par derrière à l’un des adjoints de Guardiola. Et lui fourre ses doigts dans les yeux. Un comportement inapproprié pour le coach d’une institution comme le Real Madrid. Aujourd’hui, le Mou revient sur cette épisode, et se défend d’être l’unique fautif : « Peut-être que j’ai eu tord. Mais j’ai agi naturellement. Ils nous ont provoqués ». Le Portugais poursuit sa plaidoirie : « Le football est synonyme d’émotion. Parfois, vous réagissez, parfois non. Mais dans le cas présent, ils nous ont provoqués. Oui, j’aurais pu faire mal, mais j’ai agi naturellement ».
Faire mal, non. Contrairement à Marcelo, sur Fabregas…