Tout le monde sait que Lionel Messi, à seulement 22 ans, est le meilleur joueur du monde. Ce qu'on sait moins, c'est que quelques personnes dans le monde du football n'ont jamais cru en son talent il y a dix ans. Aujourd'hui, ils s'en mordent les doigts.
En pariant très tôt sur Lionel Messi il y a plus de dix ans, le FC Barcelone a eu le nez creux. C’est un euphémisme. A cette même période, le club catalan n’est pourtant pas le seul à s’intéresser de près au phénomène. Si l’Argentin a pu intégrer la Masia, le centre de formation du Barça, c’est uniquement en raison du refus… de Come ! «Nous lui avons fait faire un essai et nous ne l’avons finalement pas gardé», avoue Enrico Preziosi, ancien président du modeste club italien, actuellement pensionnaire de troisième division, à la chaîne Sky Sport24. La voix sanglotante de regrets, Preziosi poursuit : «Nous avions parlé avec plusieurs membres de sa famille, une personne du club le suivait depuis longtemps et tout était finalisé pour sa venue. Mais cela a capoté. C’est comme ça, les torts sont partagés».
Preziosi ne dit pas tout. A l’époque, la faute serait venue de son directeur sportif, qui ne donna jamais son aval à son recrutement et tomba d'ailleurs dans l’oubli. Preziosi, lui, avait fait le nécessaire malgré les tests négatifs du jeune Messi. «Maintenant, c’est un phénomène. La vérité, c’est que tout le monde se mord les doigts d’avoir raté l’occasion de le signer. Il nous aurait assuré une pérennité pour les 30 ans à venir». 30 ans pour celui qui sera peut-être le meilleur joueur de tous les temps, c’est le strict minimum.