Quand Chelsea a refoule Poutine
La rédaction

Chelsea est sous présidence russe mais sait résister aux pressions venant du Kremlin. Vladimir Poutine a été éconduit lorsqu'il a tenté d'imposer à Chelsea le petit-fils du président du Kazakhstan.

Roman Abramovitch, proche du pouvoir russe, parvient à ne pas mélanger les intérêts à Chelsea. Le Telegraph nous rapporte une anecdote qui montre que le milliardaire russe sait respecter l’institution Chelsea. En 2007, le président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, présenté comme un despote, a tenté d’imposer son petit-fils dans les équipes de jeune du club londonien. S’il a consenti à proposer un essai à Aisultan Nazarbayev, alors en équipe des – 17 ans du Kazakhstan, Abramovitch a poliment éconduit une première fois les Kazakhs. « Désolé, dites au président Nazarbayev que je ne peux pas interférer dans le processus de sélection des équipes, a répondu le Russe au père d’Aisultan Nazarbayev. Je suis comme un chef d’orchestre et je dirige l’orchestre numéro 1 dans le monde du football. »

Abramovitch dit non à Poutine Nazarbayev s’est entêté après ce refus et s’est tourné vers son ami, Vladimir Poutine, pour qu’il contacte Abramovitch. Alors président de la Russie, ce dernier n’est pas parvenu à convaincre Abramovitch de prendre le jeune Aisultan. Celui-ci a fini par évoluer pendant six mois au centre de formation de Portsmouth, club détenu alors par Sacha Gaydamak, fils d’Arkady Gaydamak, hommes d’affaires sulfureux et bien implanté… au Kazakhstan. Abramovitch a sans doute bien fait de résister aux pressions politiques de Poutine car aujourd’hui, Aisultan Nazarbayev (21 ans), se contente de jouer dans l’équipe réserve du FC Astana. « Je n’ai pas encore joué pour l’équipe première mais je vous assure que ce sera bientôt le cas », annonce Aisultan. Cette fois, grand-papa devrait pouvoir faire quelque chose.