PSG : Le bilan encourageant du nouveau 4 - 4 - 2 dAncelotti
La rédaction

Carlo Ancelotti avait choisi d’innover en alignant un 4-4-2 à plat face à Porto. Un choix qui a plutôt porté ses fruits même si tout n’a pas été parfait.

Lavezzi-Van der Wiel, un côté qui fonctionne Carlo Ancelotti avait décidé, dans son 4-4-2 à plat, de confier son côté droit au duo Van der Wiel-Lavezzi. Et ce côté-là a plutôt bien fonctionné. L’attaquant argentin n’a pas chômé, tant offensivement que défensivement, pour faire le travail, et les décalages sont souvent venus de son côté. En atteste le but (avec l’aide de Helton, certes) inscrit pour donner la victoire aux Parisiens. Quant au latéral néerlandais, si tout ne fût pas parfait, avoir un joueur lui permettant de dédoubler lui a permis de montrer un bien meilleur visage qu’à l’habitude.

Ménez, la liberté lui va bien Jérémy Ménez était, dans ce dispositif, un véritable deuxième attaquant en soutien de Zlatan Ibrahimovic. Et c’est peut-être le poste qui convient le mieux à l’attaquant parisien. En tournant autour de la star suédoise, Ménez bénéficie de toute la liberté possible. Sa vitesse de course et sa faculté de prendre les espaces a fait mouche, et il a plusieurs fois semé la zizanie dans la défense portugaise. Il ne lui a manqué que le but malgré quelques bonnes positions de frappes. A lui aussi, ce 4-4-2 lui va plutôt bien.

Deux sentinelles, c’est mieux qu’une Avec ce 4-4-2 à plat, le Paris Saint-germain pouvait aussi aligner deux véritables milieux défensifs devant l’axe central. Matuidi n’était pas seul à la récupération, secondé dans une position plus axiale par Chantôme. Si le PSG avait largement perdu la bataille du milieu à Porto, ce qui avait expliqué son match si difficile, avoir deux travailleurs de l’ombre a largement profité à l’équilibre de l’équipe, aidant aussi la charnière, où Thiago Silva a excellé, à se retrouver moins seule.

Pastore, pas simple à contre-emploi Drôle de pari tenté par Carlo Ancelotti en relançant Pastore pour ce match important, à un poste qu’il ne maîtrise guère, celui de milieu gauche. Le souci de ce poste, c’est qu’il demande un gros travail défensif que Pastore n’a pas fait, ou a fait très mal. Résultat, le danger, côté Porto, est venu régulièrement de la droite, et le but, vu la manière dont il a été facilement éliminé, est en bonne partie de sa responsabilité. Dommage, puisque sur le plan offensif, Pastore s’est montré inspiré comme rarement ces derniers temps, avec quelques bonnes passes et même plusieurs frappes au but très dangereuses. Avec un peu de travail tactique et de l’adaptation, Pastore a-t-il trouvé un poste dans lequel enfin s’exprimer ?